Karin Scholtes se prépare à accueillir 600 candidats dans le cadre d’un job dating ce samedi 27 juin.  (Photo: Sven Becker / Archives)

Karin Scholtes se prépare à accueillir 600 candidats dans le cadre d’un job dating ce samedi 27 juin.  (Photo: Sven Becker / Archives)

La Banque internationale à Luxembourg (Bil) organise pour la deuxième fois une opération de recrutement de grande ampleur. Elle se déroulera ce samedi et sera marquée par la présence de Nicolas Schmit, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Économie sociale et solidaire, soutien officiel de l’initiative, qui avait pu mener à une vingtaine de recrutements pour le pilier retail lors de l’édition précédente. Visant un public peu expérimenté, le salon a une nouvelle fois lieu après les examens. Karin Scholtes, global head of HR au sein de la banque, nous en dit plus sur le concept et ses objectifs.

Mme Scholtes, comment va s’organiser la journée de samedi?

«Le point de départ de l’initiative a été notre difficulté à recruter des jeunes profils universitaires pour renforcer notre réseau d’agences. Nous avons souhaité investiguer un canal de recrutement innovant, plus vivant et moins formel. Le principe est simple et se base sur des interviews de courte durée. Lors du premier round, essentiellement axé sur un screening du CV, le candidat aura maximum 15 minutes pour convaincre et passer à la deuxième étape, un entretien plus approfondi. Nous avons coaché nos recruteurs pour les aider à détecter l’histoire derrière le CV et les mots clés importants par catégorie d’activités.

Lors du troisième et dernier rendez-vous, le jeune talent retenu sera reçu par un des senior managers du métier pour lequel il postule. Je serai également présente lors de cette troisième discussion. Si pour des raisons éthiques nous ne signons pas de contrat ce jour-là, certains jeunes profils sortiront sûrement avec une promesse d’embauche. C’est, en tout cas, notre ambition!

Quels sont les avantages d’une telle formule?

«Le processus est à la fois rentable, rapide et dynamique. C’est déjà une formule bien rodée et qui fait gagner du temps à tout le monde. Notre challenge en tant que RH est d’être réactifs. En marge des one-to-one, la banque et ses différents départements seront présentés en continu. Une agence sera également ouverte pour donner un ‘look and feel’ aux candidats et concrétiser ce dont on parle.

Ce forum entre en ligne directe avec notre stratégie 2020 qui veut notamment renforcer la position de la banque comme employeur de référence et acteur socialement responsable. En outre, dans les cinq à huit ans, nous aurons de nombreux départs à la retraite à combler. Attirer de jeunes talents est essentiel pour le futur de la banque. Nés avec les nouvelles technologies, ils nous permettent également de bien comprendre les besoins de nos plus jeunes clients.

Quels seraient vos conseils aux jeunes candidats intéressés?

«Le premier serait d’aller droit au but et de se concentrer sur l’essentiel. Ensuite, il est important de rester soi-même. Bien se préparer, être clair et structuré sont, bien sûr, des éléments importants pour maximiser le temps imparti. Au-delà des compétences, nous recherchons une fibre entrepreneuriale, une curiosité et un goût pour l’innovation. Un bon candidat a l’œil qui brille et de l’enthousiasme à revendre.

Pour promouvoir notre image en tant qu’employeur, je leur dirais que c’est un excellent moment pour postuler dans la banque! Le secteur est en pleine transformation, c’est très excitant. Autre avantage, nous sommes une banque universelle et indépendante, les décisions se prennent ici. Enfin, nous sommes une structure à taille humaine. Les collaborateurs n’y sont pas traités comme des numéros. Nous offrons toute une panoplie de métiers différents. On peut changer de job sans changer d’employeur!»