Guy, pour paraphraser le titre du récent débat que vous avez organisé, le meilleur est-il à venir en 2016 pour le Paperjam Club?
«Autant il y a eu beaucoup de très belles choses au Club depuis sept saisons, autant je ne peux que répondre 'oui' – sans équivoque –, le meilleur est à venir. Nous avons aujourd’hui une masse critique en termes de membres qui nous soutiennent, une certaine notoriété quant à la qualité de nos événements et un certain savoir-faire qui mêle savamment plusieurs corps de métiers. Tout cela nous permet d’être à la fois confiants et entreprenants pour la 4e business line de Maison Moderne. Je peux d’ailleurs vous annoncer qu’en début 2016, le Paperjam Club aura doublé la taille de son équipe par rapport à cet été. Nous voulons nous donner les moyens de faire encore et toujours mieux.
Le premier rendez-vous important de l’année sera certainement le 10x6 consacré à la finance. Comment faire en sorte de renouveler ce 10x6 devenu classique quant à son contenu?
«Le 10x6 Finance est incontournable dans notre programmation, certes, mais pas classique dans son contenu. On renouvelle ce contenu déjà par la programmation, à la même manière qu’un rédacteur en chef pourrait le faire pour le magazine, avec une ligne éditoriale qui se veut intéressante et innovante. L’an dernier (saison 7), nous avons traité plus spécifiquement le secteur des fonds d’investissement. Cette 8e saison sera plutôt une vue sur le futur de la Place, je vous l’accorde un peu comme en saison 6.
Il faut y ajouter un renouveau via un nouveau 'line-up' d’orateurs chaque saison. Chacun d’entre eux apporte un nouveau point de vue. En termes de qualité, chaque saison la barre monte de plus en plus haut, tant en termes d’expertise que de talent pour la prise de parole. Les intervenants sont de mieux en mieux préparés et la notoriété du 10x6 motive aussi ceux qui nous ont fait confiance à relever le challenge que pose le format. Je dois dire aussi que nous faisons tout pour mettre en valeur les orateurs et renouveler l’expérience pour le public avec une mise en scène qui innove et monte en gamme chaque saison.
On remarque aussi, aux côtés des formules bien connues, des événements plus confidentiels et plus ciblés à l’instar d’un stage de pilotage pour dames et d’une initiation au rhum. Cette diversification dans la programmation va-t-elle se poursuivre?
«Certainement. Nous voulons proposer aux membres des événements pour 'rencontrer du monde'. Les grands événements sont efficaces en ce sens qu’il y a beaucoup de beau monde dans un cadre agréable. Même si les événements que vous citez ne représentent pas un grand enjeu en termes de nombre de participants, leur originalité donne du relief à notre programme. De plus, je reste convaincu que le Club doit fonctionner comme une communauté avec des liens privilégiés tissés de part et d’autre. Les événements plus intimistes ont le potentiel de créer des liens plus fort entre les participants.»