Pour Flora Castellani, le Women in Tax Club vise à développer le réseau des femmes et leur permettre de partager des expériences professionnelles. (Photo: KPMG Luxembourg)

Pour Flora Castellani, le Women in Tax Club vise à développer le réseau des femmes et leur permettre de partager des expériences professionnelles. (Photo: KPMG Luxembourg)

Le Women in Tax Club a-t-il pour ambition de réconcilier les femmes et les matières fiscales?

«Nous avons pour ambition de rassembler les femmes qui travaillent dans la fiscalité, quel que soit leur âge ou leur fonction, afin de leur permettre de développer leur réseau, partager des expériences professionnelles et apprendre à mieux se connaître. Alors oui, en créant une communauté de femmes qui partagent les mêmes aspirations et problématiques, nous contribuerons à augmenter la diversité dans notre milieu professionnel et donc, indirectement, à rendre la matière fiscale plus attractive pour les femmes. Le business club est ouvert aux femmes qui sont des fiscalistes bien entendu, mais également à des personnes travaillant dans la comptabilité ou le droit, par exemple, à des journalistes ou encore à des membres d’organisations professionnelles, pour autant qu’elles s’intéressent ou côtoient la matière fiscale dans leur environnement de travail – c’est le dénominateur commun.

Quelles actions entendez-vous mettre en place à destination de vos membres?

«Nous organisons une grande conférence sur le thème de la fiscalité responsable («fair taxation») pour le lancement du business club. Cette conférence se tiendra dans nos locaux le mercredi 17 mai et réunira des intervenants de renom. Ensuite, nous proposons à nos membres de participer à des événements de networking ou à des conférences sur différents sujets. Nous organisons, par exemple, une master class autour de la dégustation d’un grand vin bordelais mi-octobre ou encore une conférence sur le thème de l’équilibre entre la vie privée et professionnelle, fin janvier 2018. Nous voulons également faire des rencontres ‘petits-déjeuners networking’ de manière régulière afin d’offrir à nos membres la possibilité de mieux se connaître et d’échanger dans une atmosphère plus informelle. Enfin, nous aspirons également à soutenir certaines associations caritatives pour que notre club ait un impact plus large dans la société, au-delà du milieu purement professionnel.

L’enjeu est certainement d’intéresser et de former les plus jeunes – donc aussi les jeunes filles – cette matière. Quelles seront vos actions en la matière?

«Le Club ouvert à toutes – même aux femmes commençant leur carrière professionnelle - afin d’avoir la plus grande diversité possible dans les profils de nos membres et de permettre aux plus jeunes de tirer profit des expériences professionnelles de leurs aînées. Par ailleurs, nous voulons également profiter de cette initiative pour lancer des forums de discussion internes, au sein de KPMG, avec l’encadrement de notre département Ressources humaines et, le cas échéant, de coaches externes. Nous réfléchissons également à mettre en place des partenariats avec des universités pour mieux faire découvrir le milieu professionnel aux étudiantes. Ce projet est une expérience unique aux facettes multiples. Il permettra de rassembler, partager et, espérons-le, inspirer!»