Monsieur Neuberg, comment avez-vous vécu l’aventure Fit4Start?
«J’ai vraiment apprécié d’être coaché et suivi tout au long de ces quatre mois, par les coachs, mais aussi le steering committee. Nous avons pu avoir une vue croisée d’entrepreneurs et d’investisseurs sur notre projet. Il y avait un interlocuteur adapté pour chaque problématique. Ensuite, la possibilité d’hébergement au Technoport est arrivée au bon moment pour nous. Le financement de 50.000 euros a, bien sûr, aussi été un coup de pouce appréciable. Cette somme va nous permettre d’étoffer l’équipe. Nous recherchons notamment un mobile developer et un senior front end. Dans notre secteur, le recrutement de profils de pointe fait partie des gros postes budgétaires. Nous étions deux au début de Fit4Start. Nous sommes trois en ce moment et nous recherchons d'autres ressources. Cela n’aurait pas été possible à ce moment-ci de notre histoire sans aide externe. Nous avons gagné six mois!
Qu’est-ce qui pourrait être amélioré pour la saison prochaine?
«C’est un programme jeune, il sera amélioré à chaque édition. Ses débuts sont, à mon sens, très prometteurs. Je pense que le recrutement gagnerait à être encore plus large. Autre élément plus difficile à améliorer, la personnalisation du contenu. On passe par les mêmes montagnes russes, mais à différents moments. À quelques mois de décalage, nous connaissons les mêmes problèmes. Les échanges entre start-up, y compris en dehors du programme, sont essentiels. S’adapter à la réalité de chacun est loin d’être évident pour les coaches. Dans notre cas, je dois dire que le timing était bon pour la plupart des formations.
Qu’est-ce qui fait aujourd’hui la force de Visual Scaffolding?
«La complémentarité de notre équipe et son orientation client quasi naturelle font partie de nos grands atouts. En suivant un esprit 'lean' et en profitant d’une expérience et d’une vision scientifiques, nous avons constamment confronté notre technologie aux besoins du marché et des utilisateurs. La récolte et l’analyse de données nous ont permis d’adapter notre produit en conséquence. Vu le chemin parcouru et les mises à jour qu’a connues le projet d’origine, on peut dire que nous n’avons pas fait les choses à moitié!»