Francis Schwall: «Selon nous, la condition sine qua non pour la réussite de l’intégration d’une serre urbaine dans un bâtiment, c’est l’étude de faisabilité.» (Photo: DR)

Francis Schwall: «Selon nous, la condition sine qua non pour la réussite de l’intégration d’une serre urbaine dans un bâtiment, c’est l’étude de faisabilité.» (Photo: DR)

Monsieur Schwall, Neobuild est une des premières sociétés au Luxembourg à avoir installé une serre sur le toit de son bâtiment. Pourquoi vous êtes-vous intéressé à l’agriculture urbaine?

«L’objectif de départ était la multifonctionnalité. Nous voulions rendre le bâtiment actif dans son écosystème. En ajoutant cette serre expérimentale sur notre toit, nous avions pour ambition de montrer qu’il est possible d’innover dans la manière d’organiser les flux et les espaces, tout en améliorant l’efficacité énergétique et les fonctionnalités offertes par la construction à la communauté.

En quoi consiste votre service inédit dédié à l’urban farming?

«Selon nous, la condition sine qua non pour la réussite de l’intégration d’une serre urbaine dans un bâtiment, c’est l’étude de faisabilité. En partenariat avec des experts de l’agriculture urbaine, la spin-off belge Greensurf, nous étudions les meilleures options pour guider les maîtres d’œuvre dans leurs travaux de conception. S’ils le souhaitent, nous pouvons les accompagner jusqu’à l’exploitation optimale du projet, en passant par la production et même la sélection éventuelle des canaux de distribution.

Quels sont les principaux obstacles techniques à l’installation d’une serre sur un toit?

«Excepté une construction à la limite de ses caractéristiques techniques ou un manque de place en toiture, il existe de nombreuses solutions pour pallier les petits obstacles, comme une légère pente de la toiture, la présence de panneaux photovoltaïques ou encore une faible possibilité de surcharge structurelle.»