Alain Kinsch: «Nous en profitons pour revoir notre organisation interne et viser de nouvelles améliorations.» (Photo: Julien Becker / archives paperJam)

Alain Kinsch: «Nous en profitons pour revoir notre organisation interne et viser de nouvelles améliorations.» (Photo: Julien Becker / archives paperJam)

Monsieur Kinsch, les futurs locaux d’EY sont le fruit d’une réflexion et de la participation à un concours lancé en 2011 par le Fonds Kirchberg, sur un terrain avenue Kennedy.

«EY s’est associé pour l’occasion au bureau berlinois Sauerbruch Hutton International pour proposer un projet qui a emporté l’avis positif du jury. Le choix de l'architecte s'est fait suite à un petit concours que nous avons initié de notre propre chef. Nous voulions travailler avec un des 10 meilleurs architectes au monde. Presque tous ont répondu à notre appel et Sauerbruch Hutton International se trouvait dans le Top 3.

Nous avons alors étudié différents paramètres tels que les références du bureau, le retour de satisfaction de leurs clients, leur intérêt pour construire à Luxembourg, la bonne alchimie qui pouvait s'établir entre eux et nous, et bien sûr leur prix. C'est la balance de tous ces critères qui nous a poussés à choisir ce bureau. La même démarche a été appliquée pour le choix d'Architecture & Environnement, et je dois dire que jusqu'à présent, nous sommes très heureux de ces choix!

Il fallait aussi un projet qui ressemble à l’entreprise?

«Le bâtiment s’élèvera sur cinq niveaux en plus du rez-de-chaussée consacré aux commerces. Il y aura une grande piazza publique couverte par un voile de verre, côté boulevard. À l’arrière, le bâtiment cache en son cœur une autre piazza réservée aux usagers du site. Nous ne voulions pas d’un bâtiment clos sur lui-même et uniquement destiné à l’usage de nos collaborateurs. Nous avons la volonté que l’entreprise soit ouverte au monde dans lequel elle se développe. C’est pour cette raison que nous tenons beaucoup à cette nouvelle place publique et aux espaces de commerce en rez. 

Vous avez aussi choisi d’y ajouter une réflexion en interne, y compris sur l’architecture, l’ergonomie et l’organisation?

«EY a choisi de gérer en interne ce projet avec l’aide de Luxconsult. Les associés d’EY ont choisi d’être propriétaires à titre personnel, pour répondre à la condition du concours imposé par le Fonds Kirchberg de 'propriétaire occupant'. Et, dans la foulée, nous avons confié également la mission d'architecture intérieure à Sauerbruch Hutton International qui travaille en étroite collaboration avec nos services dédiés à l'organisation des équipes et à l'optimisation de notre travail. Ceci permet d'avoir une mission architecturale très complète et une vision d'ensemble cohérente. Nous en profitons par la même occasion pour revoir notre organisation interne et viser de nouvelles améliorations.»