Eric Busch et son équipe se préparent pour la huitième édition de Golden-I.  (Photo: Lancelot Network)

Eric Busch et son équipe se préparent pour la huitième édition de Golden-I.  (Photo: Lancelot Network)

Chaque année, des thèmes centraux se dégagent pour refléter les préoccupations du marché. Cette fois-ci, les fintech et la révolution digitale seront à l’honneur. Eric Busch, fondateur de l’événement Golden-I et éditeur du magazine professionnel ITnation lancé en 2007, revient sur le programme de la soirée, qui fera la part belle aux keynotes, remises de prix et moments de networking.

Monsieur Busch, quels seront les temps forts de Golden-I 2015?

«Nous avons réuni une palette d’intervenants très riche. À chaque édition, nous essayons d’améliorer la qualité de la formule. Nous avons l’honneur, pour la deuxième année consécutive, d’accueillir Xavier Bettel, Premier ministre, qui fera le discours d’ouverture. L’année passée, il y avait annoncé le lancement du programme Digital Lëtzebuerg, ce qui témoigne d’un fort engagement du gouvernement pour le secteur ICT, pilier de sa stratégie de diversification économique. Ensuite, nous accueillerons un quatuor d’orateurs: Raphaël Krivine, directeur de la banque 100% mobile Soon; Paul Louis Iske, professeur à l’Université de Maastricht; Matteo Rizzi, partner de SBT Venture Capital; Brendan Ives, président de TeliaSonera International Carrier; et Robert Madelin, directeur général de la stratégie numérique pour la Commission européenne. Les trois prix seront ensuite remis en deuxième partie de soirée. Comme à chaque fois, ils laisseront la place à un cocktail et un walking dinner.

Comment est choisi le «CIO de l’année»?

«Depuis 2012, le réseau CIOnet nous aide à désigner le directeur IT le plus inspirant. Lors d’un sondage, ses 120 membres votent pour leurs pairs et peuvent tous proposer des noms. Il n’y a pas de lien direct avec ceux qui ont fait la couverture d’ITnation. Cette année, un nom se détachait clairement. Le principe directeur reste des CIO qui votent pour des CIO. Pour les autres prix, le magazine n’intervient pas dans la sélection. Nous leur offrons simplement une belle vitrine, avant, pendant et après l’événement.  

Comment le concept «Golden-I» a-t-il évolué depuis le premier Gala?

«Dès le départ, le but était que les acteurs présents dans les pages du magazine se rencontrent et puissent échanger entre eux. Nous avons conservé ce fil rouge. L’affluence et la visibilité du rendez-vous ont bien changé. La première année, en 2008, nous étions 250 personnes. L’année passée, ce chiffre est passé à 770! Au fil des années, nous avons réussi à créer une vraie communauté IT et à conserver la qualité de l’audience. Nous tenons au ratio de 70% d’end-users et 30% de consultants. Les profils qui comptent sont tous là. Autre changement, des partenaires, comme l’Apsi, depuis 2009, ou EuroCloud, dès la création du chapitre au Luxembourg, nous ont rejoints. Nous repensons le concept chaque année.»