Monsieur Theobald, ce n’est pas le premier film que LFF réalise pour promouvoir la place financière, mais cette fois il parle d’autre chose. Quelle était l’idée de départ?

«Promouvoir la place financière, c’est aussi faire connaître la diversité de l’économie luxembourgeoise, puisque seuls 25% du PIB proviennent du secteur financier. Nous avons donc conçu, avec LFB, un film animé montrant les réussites de l’industrie et des services du Luxembourg partout dans le monde. Cela va des piliers d’acier aux Freedom Towers de New York, aux combinaisons de protection contre Ebola en passant par les satellites SES, les billes de stylo ou les ceintures de sécurité. Le clip se veut à la fois amusant et pédagogique. Les premiers échos sont positifs et le film est déjà partagé sur les réseaux sociaux.

Vous avez choisi de le faire en animation plutôt qu’en film et réalisé par Playdead, une entreprise écossaise. Vous ne citez pas non plus les entreprises concernées. Pourquoi ces choix?

«L’animation permet de donner plus de flexibilité au contenu et de passer d’un secteur à l’autre de manière fluide et légère. Quant au choix du prestataire, nous avons fait un appel d’offres et le studio retenu correspondait le mieux à nos attentes, en matière de budget, de capacité technique et d’idées créatives. Enfin, nous voulions mettre en avant un savoir-faire et une image globale de l’économie luxembourgeoise, c’est pourquoi nous mettons en avant des produits et services plutôt que des entreprises.

A little piece of Luxembourg everywhere from Luxembourg For Finance on Vimeo.

Comment ce clip s’intègre-t-il dans le travail autour du nation branding?

«LFF et LFB sont des membres très actifs du comité de nation branding. Cela ne nous empêche pas de mener des actions spécifiques. Les valeurs et axes de réflexion mis en avant se reflètent totalement dans le clip que nous avons lancé: ouverture, dynamisme, stabilité.»