Céline, un nouvel Archiduc sera disponible demain. Tout simplement, à quoi faut-il s’attendre?

«À un numéro encore plus gros! Pour ce numéro 13, nous avons augmenté la pagination pour être désormais à 180 pages (contre 164 pages pour la dernière édition). Mais ce n’est pas le principal! Nous avons choisi d’aborder la question de l’avenir urbain de Luxembourg dans notre Grand Sujet, un dossier passionnant qui trouvera sa continuité dans la table ronde que nous organisons ce mardi soir. Les lecteurs pourront aussi découvrir des habitats inspirants et les nouveaux projets envisagés pour les hôpitaux au Luxembourg. Ce magazine est aussi l’occasion de mieux connaître les réalisations du bureau architecture + aménagement, puisqu’ils sont les invités de notre portfolio.

Certes, il faut construire, et vite, mais il faut bien construire.

Céline Coubray, rédactrice en chef d'Archiduc

Le secteur de l’architecture et, plus largement, de l’immobilier au Luxembourg semble toujours en ébullition. Comment Archiduc peut-il servir de relais de cette dynamique?

«Archiduc doit être une source d’inspiration et de réflexion pour le secteur de l’architecture et de l’immobilier. Nous sommes dans une situation très singulière au Luxembourg, où la pression du foncier est énorme, avec une demande pour un marché résidentiel et un marché de bureaux très élevée et avec un bon niveau de vie. Les enjeux sont passionnants, car totalement atypiques comparé à ce qui peut se passer dans les autres villes en Europe. Nous sommes vraiment un cas à part. Archiduc doit donc être la vitrine des bons exemples de l’architecture contemporaine et mettre en valeur le travail de qualité qui est fait. Certes, il faut construire, et vite, mais il faut bien construire. L’enjeu est de taille, une part importante de notre qualité de vie en dépend.

Une table ronde est donc organisée ce soir sur le développement urbanistique de la capitale. Quel rôle ont les architectes dans l’évolution de la ville sur le plan territorial?

«Le développement territorial est une question complexe, qui est malheureusement souvent plus politique qu’urbanistique. Il faut donc que les urbanistes sachent faire entendre leur voie et la combiner avec les enjeux économiques défendus par les politiques. Les architectes ont aussi bien sûr un rôle à jouer dans l’élaboration des PAP. Ils sont les garants de la qualité de nos espaces urbains. Sans oublier les citoyens qui ont des droits, mais aussi des devoirs et doivent être impliqués dans la réflexion de ce développement urbain.»