Pour Carlo Thill, ce n'est pas en période de crise ou de contexte économique difficile qu'il faut réduire son budget sponsoring et son soutien aux événements.  (Photo: Julien Becker / archives )

Pour Carlo Thill, ce n'est pas en période de crise ou de contexte économique difficile qu'il faut réduire son budget sponsoring et son soutien aux événements.  (Photo: Julien Becker / archives )

Monsieur Thill, qu’apporte le sponsoring sportif à une entreprise comme BGL BNP Paribas?

«Pour BGL BNP Paribas, le sponsoring est un instrument important dans la stratégie de  communication, car il permet d’augmenter tant la visibilité (logo dans les médias, affiches, flyers…) que la sympathie (invitations clients aux événements sportifs sponsorisés). Il permet également à la banque de montrer son enracinement dans la société luxembourgeoise et de véhiculer une image positive auprès de ses collaborateurs.

Le sport est un des vecteurs de communication privilégiés par les entreprises. La concurrence entre sponsors est-elle réelle? Est-ce difficile de réussir à nouer des partenariats de long terme avec les organisateurs et les structures?

«On pourrait effectivement s'imaginer qu'il y a beaucoup de concurrence entre sponsors pour des opportunités, des événements d'envergure et de prestige. Or, compte tenu du nombre très important de demandes de sponsoring et comme en général même les grands sponsors sont limités dans leurs budgets, et par conséquent préfèrent cibler leur soutien en fonction de leur stratégie marketing, il est rare que plusieurs sponsors issus d'un même secteur d'activités se retrouvent sur un même événement. 

Les sponsors, aussi bien que les partenaires, privilégient le long terme. En témoigne pour BGL BNP Paribas notre engagement de très longue date aux côtés du Comité olympique, de la Fédération luxembourgeoise de tennis et du BGL BNP Paribas Luxembourg Open, notre partenariat avec la Fédération luxembourgeoise de football avec la BGL Ligue...

Les avantages du long terme sont entre autres le renforcement de la notoriété pour le sponsor et la prévisibilité des ressources financières pour le partenaire.

Lorsque la crise a frappé, votre entreprise a-t-elle été tentée de «ralentir» son soutien au sport et aux événements sportifs? Quel a été le critère décisif pour maintenir son soutien?

«Comme le sponsoring et le choix des partenaires sont partie intégrante de la stratégie de marketing, mais également de la responsabilité sociale de BGL, nous n'avons pas ralenti notre soutien ni au sport et aux événements sportifs, ni à la culture, ni dans le domaine social.

Au contraire, très tôt, nous avons annoncé vouloir honorer, voire renforcer nos contrats de sponsoring dans un but aussi de démontrer que BGL reste un partenaire fiable et de donner de la prévisibilité à nos partenaires.» 

La table ronde se déroule ce 11 juin dans le cadre du CSI*** de Luxembourg – Réiser Päerdsdeeg. Le panel sera constitué de Dan Maas (directrice du BGL BNP Paribas WTA Luxembourg Open), Carlo Thill (CEO BGL BNP Paribas – sponsor du WTA Luxembourg Open et du COSL), Andy Schleck (vainqueur du Tour de France et membre du comité d'organisation du Skoda Tour de Luxembourg), Steve Guerdat (champion olympique 2012 en équitation), Jean-Louis Rigaux (directeur général Jaguar Luxembourg – sponsor du CSI de Luxembourg) et François Thiry (président de la Fédération luxembourgeoise des sports équestres – directeur du CSI de Luxembourg).

Informations et inscriptions via club.paperjam.lu