Madame Stevenot, peut-on concilier bonheur et rentabilité? N’est-ce pas une formule hypocrite?      

«Loin de là…, MNKS en fait la démonstration depuis plus de 12 ans maintenant. C’est le postulat même de notre ADN: être une firme différente, parce que nos décisions, y compris financières, s’éclairent immanquablement par une lecture des problématiques humaines qu’elles impliquent.

La manière de penser son rapport au travail évolue de génération en génération. Les attentes des jeunes recrues sont-elles très différentes des précédentes? 

«Je crois que ce qui a fondamentalement changé, c’est le rythme et la densité avec lesquels cette nouvelle génération veut construire son ‘expérience travail’: en effet, ‘expérience travail’, et non ‘carrière’; les jeunes professionnels cherchent aujourd’hui un nouveau challenge tous les 18 mois en moyenne, et ne voient plus tant leur progression de façon pyramidale, mais cherchent à additionner des expériences de responsabilités, métiers, départements, ou cultures très différentes. 

C’est pour cette raison que nous croyons beaucoup chez MNKS au développement des qualités entrepreneuriales et d’agilité.

Les employeurs ont-ils compris l’intérêt d’investir dans le bien-être de leurs employés, ou faut-il encore faire «œuvre de pédagogie»?

«À en croire la généralisation des services à la personne offerts par les employeurs (conciergerie, salle de gym, crèche, salle de repos, etc…), il est évident que la prise de conscience est faite, mais ce serait une erreur de croire que l’on peut alors ignorer ou reléguer au second plan les préoccupations d’opportunités nouvelles, d’apprentissage et de besoin de sens qu’entretiennent les hommes et femmes dans l’entreprise.»

Les inscriptions au «10x6 RH: le bonheur est rentable!» sont ouvertes sur le site du Paperjam Club.