Du 3 au 31 mars le Mois de la femme sera fêté dans 13 communes, dont Strassen, Luxembourg, Bettembourg ou Esch. Soirée cinéma, expositions, pièce de théâtre ou débats se succéderont pour mettre en lumière l’égalité et la diversité sociétale au sens large.  

Madame Stein, en quoi est-il important de parler d’égalité des chances et de la parité au niveau des communes?

«Les autorités communales, qui sont les sphères de gouvernance les plus proches de la population, représentent des niveaux d’intervention bien placés pour combattre la persistance et la reproduction des inégalités. Elles ont un rôle important à jouer dans la promotion d’une société véritablement égalitaire. Elles peuvent, dans leur domaine de compétence et en coopération avec l’ensemble des acteurs locaux, entreprendre des actions concrètes en faveur de l’égalité des femmes et des hommes. La démocratie locale doit permettre que soient effectués les choix les plus appropriés concernant les aspects les plus concrets de la vie quotidienne tels que le logement, l’éducation et les structures d’accueil, la sécurité, les transports publics ou le monde du travail. De plus, la pleine implication des femmes dans le développement et la mise en œuvre de politiques communales permet à leur expérience, à leur savoir-faire et à leur créativité d’être pris en compte.

Quels seront les temps forts de la journée du 8 mars?

«La célébration de la Journée internationale des femmes (JIF) ne se limite pas à la seule journée du 8 mars! Ce jour-là, le programme sera dense et diversifié pour toucher un maximum de personnes. Beaucoup de moments forts donc, il ne reste qu’à faire son propre choix.

Comment avez-vous conçu le Mois de la femme?

«Cela fait plus de 20 ans que les communes organisent des manifestations dans le cadre de la JIF, devenue un moment important du calendrier. Cette tradition s’est également perpétuée dans de nombreuses associations/organisations locales. Leurs activités, qui sont toujours très intéressantes, s’adressent de longue date à un large public. L’idée d’unir les forces et de faire un programme d’un mois n’était pas loin.»