«Il ne s’agit pas d’avoir qu’une technologie innovante, il faut aussi qu’elle puisse générer des revenus», estime Bob Kneip, membre du jury et sponsor de l’événement. (Photo: Kneip)

«Il ne s’agit pas d’avoir qu’une technologie innovante, il faut aussi qu’elle puisse générer des revenus», estime Bob Kneip, membre du jury et sponsor de l’événement. (Photo: Kneip)

Monsieur Kneip, pourquoi est-il important pour votre société d’être partenaire de cet événement?

«Il y a trois grandes raisons qui nous poussent à sponsoriser les Fintech Awards. D’une part, nous voulons promouvoir la culture entrepreneuriale, qui est tellement nécessaire pour le Luxembourg.

Ensuite, nous cherchons toujours à nous associer aux initiatives qui mettent en avant et encouragent l’innovation dans le domaine financier au service de l’épargnant.

Enfin, c’est l’occasion pour nous de rappeler que l’ADN de Kneip correspond tout à fait aux valeurs véhiculées par cet événement, à savoir l’utilisation des technologies comme un vecteur de changement et de transformation dans le secteur de la finance et dans notre entreprise.

Mais notre tout premier objectif en sponsorisant cet événement reste de soutenir ces entreprises qui proposent des solutions novatrices.

Que représente le marché des fintech pour la Place luxembourgeoise, selon vous? Et dans votre secteur, pour votre entreprise?

«Il s’agit d’abord d’une opportunité unique pour l’économie luxembourgeoise, et plus particulièrement pour la Place, de rester compétitive en se renouvelant. Les fintech renforcent également notre cluster financier en lui permettant d’acquérir une spécificité par rapport aux autres centres financiers.

Le Luxembourg a construit sa différence en développant une place financière puissante. Aujourd’hui, il doit continuer à la faire évoluer et les fintech sont un moyen de rester sur le devant de la scène internationale.

Auriez-vous un conseil pour les start-up qui participent aux Fintech Awards ce mercredi?

«Les chefs d’entreprise qui viendront présenter leur projet mercredi devront se concentrer sur le client et la valeur ajoutée que leur innovation leur apporte. C’est un point essentiel à ne pas oublier.

L’état d’esprit entrepreneurial est le premier ingrédient pour être novateur.

Bob Kneip, fondateur et président de Kneip

Le modèle économique sera également une dimension importante pour le jury, car il ne s’agit pas d’avoir une technologie innovante, il faut aussi qu’elle puisse générer des revenus et permettre à la start-up de se développer sur des bases viables.

Une autre chose qui me semble particulièrement importante est l’interface du produit. Il ne faut pas oublier que la technologie est là pour faciliter la vie des gens, elle doit donc être simple d’utilisation.

Personnellement, je suis aussi sensible à la culture de l’entreprise. L’état d’esprit entrepreneurial est le premier ingrédient pour être novateur. La technologie n’est qu’un vecteur qui va servir des visions.»