«Chaque entreprise a son propre ADN, et sa reprise peut créer un clash se traduisant par la démotivation de ses forces vives et par un hiatus avec les clients ou les fournisseurs.» (Photo: DR)

«Chaque entreprise a son propre ADN, et sa reprise peut créer un clash se traduisant par la démotivation de ses forces vives et par un hiatus avec les clients ou les fournisseurs.» (Photo: DR)

Monsieur Krancenblum, transmettre son entreprise, si ce n’est pas pour des raisons d’âge, est-ce synonyme d’échec pour un entrepreneur?

«La transmission doit être l’objectif ultime de l’entrepreneur fier de son travail et empreint du principe de ‘stewardship’. Il doit toujours s’assurer de la pérennité de l’entreprise. Par exemple, celle-ci peut avoir de meilleures chances de succès dans le cadre d’un groupe de plus grande taille ou qui a d’autres atouts. 

Pourquoi reprendre une entreprise? Quelle a été votre motivation? 

«Je viens d’une famille d’entrepreneurs et, même au début de ma carrière, comme employé, je travaillais déjà comme un intrapreneur. J’avais soif d’une vraie aventure entrepreneuriale et, quand le moment s’est présenté, j’ai lancé l’idée de racheter SGG avec mon associé.

Quel est, selon vous, le plus grand défi lié à la reprise d’une entreprise?

«Le vrai défi est souvent culturel. Chaque entreprise a son propre ADN, et sa reprise peut créer un clash se traduisant par la démotivation de ses forces vives et par un hiatus avec les clients ou les fournisseurs. Le fit culturel doit absolument exister pour assurer le succès de la reprise.» 

Vous pouvez vous inscrire au 10x6 «Entrepreneurship: les défis de la transmission» sur le site du Paperjam Club.