Alex Stoffels: «Nous n’avons pas repris un commerce existant, mais nous en avons ouvert un nouveau. C’est différent!» (Photo: Paperjam.lu / archives)

Alex Stoffels: «Nous n’avons pas repris un commerce existant, mais nous en avons ouvert un nouveau. C’est différent!» (Photo: Paperjam.lu / archives)

Monsieur Stoffels, il y a quelques jours à peine, le groupe Kontz a inauguré une nouvelle concession dédiée aux marques Jaguar et Land Rover à Niederkorn. Quelles sont les ambitions de cette nouvelle concession dont vous avez été nommé responsable?

«L’évolution du volume des ventes de la marque Land Rover, depuis sa reprise par le groupe Kontz, puis la reprise plus récente encore de Jaguar ont fait que s’est posée l’an dernier la question d’un nouveau point de vente ou d’un point de vente élargi. Car il ne suffit pas d’assurer sa croissance, encore faut-il l’assumer!

C’est ainsi que la décision de s’installer à Niederkorn a été prise. Le sud du pays nous a paru évident du fait de son bassin de population de quelque 170.000 habitants qui représente pour nous un certain potentiel, sachant que les frontières française et belge sont également proches.

Pour les personnes résidant dans cette région et déjà clientes chez nous, cela leur offre davantage de proximité. Cette nouvelle concession est une progression de notre service après-vente avec notamment des délais d’intervention beaucoup moins longs.

Pourquoi était-il important qu’elle soit opérationnelle pour l’Autofestival? Qu’attendez-vous de cet événement en particulier?

«Il était en tout cas très important d’ouvrir au moins la partie dédiée au public, sachant l’importance que revêt l’Autofestival qui représente de 20 à 30% du volume annuel de nos ventes. On ne pouvait rater ça!

Cet événement est aussi l’opportunité de bien lancer cette nouvelle concession et de la faire connaître grâce à une importante communication. Car nous n’avons pas repris un commerce existant, mais nous en avons ouvert un nouveau. C’est différent!

Vous avez été auparavant responsable des ventes pour BMW. Quelles différences et/ou ressemblances y a-t-il entre un constructeur allemand et un constructeur britannique, au niveau de leur politique des ventes, sur votre travail au quotidien notamment?

«Au niveau des Anglais, disons qu’il y a davantage d’émotion pour le client avec des produits exclusifs en forte évolution et plusieurs nouveautés et sorties annoncées pour cette année et l’an prochain. C’est donc différent de BMW qui est une marque plus installée.

Pour Land Rover et Jaguar, c’est toute une clientèle qui reste à faire, notamment avec des prix plus abordables en entrée de gamme, ce qui n’était pas le cas auparavant.

Après, concernant la politique des ventes, chaque constructeur compte écouler un maximum de voitures. De ce côté-là, les ambitions sont donc les mêmes. Ce qui vaut aussi pour la qualité du service que pour la satisfaction du client.»