Monsieur Speeckaert, après une première publication en juin, vous allez présenter aujourd’hui à vos membres et partenaires le contenu du deuxième numéro de Flaeg4Brazil, magazine visant à renforcer les échanges entre le Luxembourg et le Brésil. Quels vont être les sujets abordés?

«Toujours dans le souci de faire connaître les opportunités économiques et financières qui pourraient être intensifiées entre les deux pays – sans oublier un important volet culturel –, nous allons consacrer un dossier aux entreprises brésiliennes actives au Luxembourg et, réciproquement, aux entrepreneurs du Grand-Duché qui ont déjà posé un pied au Brésil. Le marché brésilien est pertinent pour le Luxembourg puisqu’il est, de l’autre côté de l’Atlantique, la deuxième puissance économique derrière les États-Unis et la sixième puissance économique au niveau mondial. Un autre des sujets développés consistera en une présentation des structures d’investissement luxembourgeois à destination des marchés sud-américains et, puisque l’événement se précise, nous allons également évoquer la prochaine coupe du monde de football 2014.

Pourquoi le Brésil comme pays émergent plutôt qu’un autre?

«Si la place financière luxembourgeoise est déjà bien connue dans l’un ou l’autre pays d’Amérique latine comme le Pérou ou le Chili, elle l’est moins au Brésil, une nation au fort potentiel de développement puisqu’on y dénombre selon les statistiques une moyenne de 700 nouveaux millionnaires tous les mois. On y observe donc l’émergence d’une richesse réelle qui ne demande qu’à être soutenue via – c’est du moins notre idée – des liens étroits à nouer avec des structures efficientes. Autrement dit des véhicules d’investissement et les holdings de participations au Luxembourg.

À qui s’adresse votre publication?

«Elle s’adresse aux membres de notre association, Flaeg asbl, qui réunit des décideurs et des entrepreneurs de différents pays, au centre desquels figure le Luxembourg. Disponible en version papier, tirée à 1.500 exemplaires, mais aussi en format électronique, elle se veut une plateforme d’échange du «best of» des deux pays, avec l’implication de la Chambre de commerce et de Luxembourg for Finance, ainsi que de différents sponsors du secteur privé.»