Nicolas Henckes voit un double objectif dans cette visite à HEC Paris: «Faciliter le recrutement de diplômés HEC par des entreprises luxembourgeoises et améliorer l’image du pays.» (Photo: Luc Deflorenne /archives)

Nicolas Henckes voit un double objectif dans cette visite à HEC Paris: «Faciliter le recrutement de diplômés HEC par des entreprises luxembourgeoises et améliorer l’image du pays.» (Photo: Luc Deflorenne /archives)

Monsieur Henckes, présentez-nous HEC Alumni Luxembourg. Qui sont ses membres et quelles sont ses missions?

«Notre association représente tous les diplômés HEC installés au Luxembourg, soit 260 personnes. L’association a pour but essentiel de maintenir le lien entre les diplômés du Groupe HEC (Grande école, Masters, MBA, Executive MBA). Cela prend généralement la forme de rendez-vous conviviaux, de visites d’entreprises ou de manifestations culturelles. Outre la sélectivité et la qualité des enseignements, le réseau des diplômés est l’un des atouts majeurs de HEC, car ce réseau est désormais mondial et compte 45.000 membres. C’est un réseau social ultra-performant, avec un vrai lien entre l’ensemble de ses membres. Ou que vous soyez dans le monde, vous pouvez retrouver des camarades et les solliciter en cas de besoin.

Comme en 2013 déjà, HEC Alumni organise une présentation du Luxembourg à HEC Paris. Quels sont les objectifs de cette nouvelle édition programmée le 12 février?

«Cet événement a un double objectif: faciliter le recrutement de diplômés HEC par des entreprises luxembourgeoises et améliorer l’image du pays. Depuis des années, on entend régulièrement dire qu’il est compliqué de trouver du personnel hautement qualifié et qu’il faut aller les chercher de plus en plus loin. Cet événement permet d’attirer des talents au Luxembourg en allant à leur rencontre, à la source. Il est certain qu’en matière d’opportunités professionnelles, les futurs diplômés de HEC ont l’embarras du choix. Il faut donc leur montrer ce que le Luxembourg a à leur offrir pour les séduire. Le pays ne manque pas d’arguments. Sur le plan professionnel, les entreprises luxembourgeoises offrent des possibilités de carrière à l’international de très haut niveau. Et cela très rapidement. Comme le confirment les diplômés récemment installés au Luxembourg que nous invitons à témoigner, la qualité de vie est également exceptionnelle. Le fait de pouvoir concilier vie personnelle et vie professionnelle, tout en étant très exigeant et ambitieux, est un argument auquel sont particulièrement sensibles les étudiants d’aujourd’hui. Notre message passe bien. Six mois après notre première intervention à Paris, en 2013, au cours de laquelle nous avons accueilli plus de 200 personnes, nous avons reçu une trentaine d’étudiants au Grand-Duché. Durant deux jours, ils ont pu découvrir une dizaine d’entreprises ainsi que le pays. Ces efforts portent leurs fruits. Entre mars 2013 et aujourd’hui, on est passé de 210 diplômés au Luxembourg à 260.

Quel est le programme de la journée?

«Pour cette deuxième édition, nous avons étoffé le programme. Il y a toujours un salon de recrutement de 14h à 18h sur le campus HEC. 16 entreprises luxembourgeoises feront le déplacement cette année contre 12 il y a deux ans. Nous avons également ajouté une conférence ‘petit déjeuner’ dans les locaux de HEC Alumni, dans le huitième arrondissement de Paris, afin de toucher aussi la population des diplômés déjà en poste. Notre effort de nation branding se fera sur cette conférence matinale, mais également lors d’une conférence inaugurale et des six workshops organisés parallèlement au salon de recrutement. Contrairement à ce qui se pratique souvent, nos workshops ne se résument pas à des présentations très cadrées d’entreprises. Trois orateurs issus d’entreprises différentes, parfois mêmes concurrentes, présentent les métiers et les différents secteurs d’activité qui leur offrent des opportunités. Ces informations sont systématiquement complétées par des témoignages de diplômés de HEC. Ces workshops sont véritablement des moments d’échanges qui laissent une large place au jeu des questions-réponses avec le public. Le ton est direct et offensif, c’est ainsi que nous estimons qu’il faut ‘vendre’ le Luxembourg. Cette année encore, nous pouvons compter sur l’appui de l’ambassadeur du Luxembourg à Paris et de son équipe pour assurer le succès de cette manifestation.»