Patrick Njiwoua: «Le CIO passe d’une position de support au métier à une intégration complète dans la vision stratégique de l’entreprise.» (Photo: Ketterthill)

Patrick Njiwoua: «Le CIO passe d’une position de support au métier à une intégration complète dans la vision stratégique de l’entreprise.» (Photo: Ketterthill)

Monsieur Njiwoua, comment la place du CIO a-t-elle évolué ces dernières années?

«Avec l’influence grandissante des technologies dans le business, le CIO occupe une place de plus en plus centrale dans l’organisation de l’entreprise. Son implication dans l’ensemble des projets transversaux est fortement sollicitée. Il passe d’une position de support au métier à une intégration complète dans la vision stratégique de l’entreprise.

L’IT est un secteur en perpétuelle évolution, depuis longtemps... et l’on a l’impression que le rythme va en s’accélérant. Y a-t-il de grandes ruptures qui s’annoncent et auxquelles il faut déjà se préparer?

«La transformation digitale des entreprises, la valorisation des données pour passer de l’information à la connaissance (big data), l’intégration des avancées de l’intelligence artificielle pour une automatisation encore plus poussée des processes, l’externalisation des infrastructures et des applications, sans oublier la gestion des risques de sécurité provenant des objets de plus en plus connectés font partie des changements majeurs qui nous attendent.

Selon vous, le rôle stratégique du CIO est-il suffisamment reconnu des entreprises au Luxembourg?

«En général oui, mais cette reconnaissance repose sur deux conditions essentielles:

  • une entreprise avec une volonté d’innovation et/ou exerçant dans un secteur concurrentiel ou tourné vers le public;
  • un CIO proactif, avec une vision claire du business et capable de sortir de l’opérationnel pour proposer et anticiper les changements à venir.»

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