Monsieur Waltzing, comment avez-vous conçu les espaces intérieurs des nouveaux locaux de PwC Luxembourg?
«Nous avons commencé à réfléchir au projet du bâtiment PwC en 2005. À l’époque, nous étions 900. Selon nos prévisions de croissance, nous devions atteindre un effectif de 2.200 personnes en 2020. Des problèmes administratifs, notamment liés à l’obtention des permis de bâtir, nous ont retardés, si bien que nous n’avons pu intégrer le nouveau bâtiment qu’en 2015. Or, nous étions déjà 2.400...
Il a donc fallu qu’on adapte notre utilisation des surfaces à ce nouveau challenge et que l’on trouve des solutions pour tenir dans ce bâtiment, tout en offrant un environnement intéressant à nos employés. Nous avons donc opté pour l’activity-based working. Ça veut dire qu’en fonction du type de tâche qu’on va réaliser, on choisit son environnement de travail.
Concrètement, comment avez-vous mis en place ce système?
«Nous avions besoin d’avoir des outils qui permettent cette mobilité. Au niveau de la connectivité, par exemple, il a fallu être capable de se séparer du téléphone fixe pour travailler avec des systèmes mobiles intégrés au laptop, et donc pouvoir brancher son ordinateur n’importe où dans le bâtiment.
Pour gérer cette mobilité, tout en gardant en tête l’idée d’optimisation de l’utilisation des espaces de travail, nous avons développé une application d’hoteling, qui nous permet de réserver cet espace. Quand on regarde sur un écran d’ordinateur, c’est à peu près identique au système qui nous permet de réserver notre siège dans un avion. On peut choisir une place de travail dans un open space, choisir une salle de réunion, etc.
Et à quoi doit ressembler le workspace du futur, selon vous?
«Le workspace du futur, c’est un bureau où l’on choisit son espace de travail. Ça veut dire qu’à certains moments, on va devoir être isolé dans un bureau, à d’autres, on aura besoin d’une salle de réunion, d’un espace informel pour des discussions informelles, ou de se relaxer dans une zone spécialement aménagée. Et enfin de pouvoir accéder à des open spaces si l’on souhaite se concentrer, car aujourd’hui, l’ambiance de cet espace se rapproche plus de celui d’une bibliothèque que d’un endroit où l’on discute.
Les deux gros enjeux du workspace d’aujourd’hui sont d’abord celui du coût, mais aussi celui de la capacité à s’adapter à la culture de nos employés. Chez PwC Luxembourg, nous avons constaté une réduction de 3% de notre turnover depuis que nous sommes entrés dans nos nouveaux locaux.»