Frédérik Evrard: «L’employer branding, bien évidemment, va jouer sur l’attractivité d’une société. Mais ce n’est qu’une pièce du puzzle. En effet, d’autres facteurs, auxquels le futur employé sera quotidiennement confronté, occupent une place déterminante dans son processus de choix: les valeurs et les perspectives de carrières...» (Photo: CGI)

Frédérik Evrard: «L’employer branding, bien évidemment, va jouer sur l’attractivité d’une société. Mais ce n’est qu’une pièce du puzzle. En effet, d’autres facteurs, auxquels le futur employé sera quotidiennement confronté, occupent une place déterminante dans son processus de choix: les valeurs et les perspectives de carrières...» (Photo: CGI)

Monsieur Evrard, le capital humain d’une entreprise vous semble-t-il préservé à sa juste valeur?

«Chaque jour nous faisons notre maximum pour prendre soin de nos membres, en leur confiant des missions intéressantes et stimulantes.

Dans le secteur de l’ICT tout particulièrement, nos employés sont le cœur de notre entreprise et le ciment de son bon fonctionnement. Avec la forte concurrence sur la Place, la fidélisation et le bien-être des employés sont les mots d’ordre. Chez CGI, nous mettons un point d’honneur à la mise en place d’un réel suivi de carrière et à offrir la possibilité à chacun de nos collaborateurs de prendre part à la vie de l’entreprise. Cela peut être soit en organisant des événements ludiques ou sportifs, soit en témoignant auprès de leur ancienne école. Ce dispositif a pour objectif la satisfaction, l’intégration et surtout la fierté d’appartenance envers notre société.

Un bon employer branding est-il le seul moyen pour attirer de la valeur au sein d’une entreprise?

«L’employer branding, bien évidemment, va jouer sur l’attractivité d’une société. Mais ce n’est qu’une pièce du puzzle. En effet, d’autres facteurs, auxquels le futur employé sera quotidiennement confronté, occupent une place déterminante dans son processus de choix: les valeurs et les perspectives de carrières.

Les candidats s’identifient ou non à une société en fonction de ses valeurs. Ensuite, ils se projettent et réfléchissent à la manière dont ils se voient évoluer et s’exprimer au sein même de cette organisation.

Le bien-être est une donnée qui se cultive au quotidien.

 Frédérik Evrard, CGI

Serge Godin, notre fondateur, a un rêve: ‘Créer un environnement où nous avons du plaisir à travailler ensemble et où, en tant que propriétaires, nous participons au développement d’une entreprise dont nous sommes fiers.’ 

Le branding est un point déterminant, mais le plus important est de retransmettre l’image et les valeurs promues à l’extérieur de la société, au sein même des équipes au quotidien.

Quels sont les indicateurs à surveiller pour jauger la bonne santé et le bien-être de ses salariés? 

«Le bien-être est une donnée qui se cultive au quotidien. C’est à chaque manager de prendre le temps d’écouter, stimuler, challenger et projeter ses équipes. Chaque managé doit être en mesure de faire quelque chose qui l’épanouit, il faut donc lui donner les moyens de réaliser des actions qui lui plaisent et qui le rendent fier. En plus de notre programme de satisfaction des collaborateurs, le groupe CGI possède d’autres dispositifs pour mener à bien le rêve de Serge Godin.

Nous estimons que nos employés sont des membres actifs de l’entreprise et qu’à ce titre ils se doivent de donner leur avis concernant les grands axes stratégiques du groupe et contribuer à son développement. Pour ce faire, une consultation de tous les collaborateurs est organisée au niveau mondial une fois par an pour déterminer des points stratégiques à aborder pour la prochaine année fiscale.

Finalement, pour compléter le dispositif, un programme d’évaluation de la satisfaction de nos collaborateurs est mis en place, afin de répondre à leurs nouveaux besoins et attentes. Ainsi, nous favorisons l’amélioration continue de la satisfaction.» 

Les inscriptions au «10x6 Human Value» sont ouvertes sur le site du Paperjam Club.