Gérard Hoffmann accueillera ses confrères CEO pour une après-midi dédiée à la cybersécurité ce jeudi 24 novembre chez Kneip. (Photo: Mike Zenari)

Gérard Hoffmann accueillera ses confrères CEO pour une après-midi dédiée à la cybersécurité ce jeudi 24 novembre chez Kneip. (Photo: Mike Zenari)

Monsieur Hoffmann, qu’est-ce qui vous a donné envie d’aborder cette thématique avec vos clients et partenaires?

«Panama Papers, arnaque au président, usurpation d’identité... Ce thème est particulièrement d’actualité. La dernière étude de la Fedil-ICT avait déjà révélé un besoin fort d’informations et de solutions sur le marché. Nous attendons plus de 80 personnes sans compter nos orateurs, dont 2/3 de CXO. L’intérêt pour le sujet est bien là. Ensuite, situés en face de notre futur siège à Bertrange, les locaux de Kneip nous permettent de montrer notre futur site en primeur!

Comment avez-vous choisi vos interlocuteurs qui se renverront la balle de 15h30 à 18h40?

«Le fil rouge était la diversité de points de vue. La sécurité et a fortiori la cybersécurité sont des problématiques vastes et multifacettes. De la même façon qu’il n’y a pas que la technologie qui sécurise, les fuites de données peuvent également être orchestrées sans technologie. L’utilisateur est au cœur du processus. Chacun est responsable de l’intégrité des systèmes, c’est le message que nous souhaitons faire passer à travers le programme. À 17h20, Karl Pardaens, partner chez Elvinger Hoss, viendra exposer les enjeux légaux en présence. Nous n’avons pas la science infuse, nous n’avons pas non plus toutes les réponses, même si nous connaissons bien le marché. Nous espérons provoquer le débat. À 18h10, une table ronde qui confrontera différents experts de la Place devrait nous y aider.

En quoi la cybersécurité est-elle un souci constant pour les CEO?

«La sécurité est la sœur jumelle de la digitalisation. Aucune organisation n’est à l’abri des attaques, qui demandent une gestion toujours plus fine du risque. Tout est informatisé dans une entreprise. Sa richesse réside de plus en plus dans ses données. Il faut un niveau de protection au moins aussi élevé que dans le cas d’un actif physique, bâtiment ou machine. Les CEO sont personnellement exposés et peuvent même être poursuivis pénalement dans certains cas. Son CIO, quant à lui, est au centre des opérations. Ces deux fonctions travaillent de concert. C’est le cas chez Telindus. Nous devons montrer l’exemple. C’est aussi pour cela que nous organisons un événement sur le sujet. La culture du secret est profonde au Luxembourg. C’est un de nos atouts. Il y a un vrai savoir-faire dans notre écosystème.»