Guy Pütz: «Nous devons chercher certains talents au-delà de la Grande Région.» (Photo: Maison moderne / archives)

Guy Pütz: «Nous devons chercher certains talents au-delà de la Grande Région.» (Photo: Maison moderne / archives)

Combien avez-vous de postes actuellement vacants dans l’IT?

«À la date du 26 juillet 2018, nous avions 731 postes déclarés vacants, principalement dans les sociétés ICT, de services et financières. En moyenne, l’Adem ne pourra pas pourvoir près de 70% de ces postes. 

À quoi attribuez-vous cette pénurie? 

«À une combinaison de plusieurs facteurs: une mauvaise orientation des jeunes par le système éducatif et les parents, un manque de promotion des métiers techniques et scientifiques, mais aussi par la taille du pays. Au Luxembourg, nous comptons plus de 14.000 créations nettes d’emplois par an et la main-d’œuvre locale, y compris dans la Grande Région, ne peut pas suffire à répondre à la demande, même en axant tous nos efforts sur la formation. Il faut chercher certains talents plus loin. Aussi, en partenariat avec tous les acteurs de l’économie (ministères, entreprises, incubateurs, etc.), nous avons comme projet de mettre en place une stratégie nationale visant à inciter les compétences les plus recherchées à venir travailler chez nous.

Pouvez-vous nous dresser un bilan de l’initiative de Fit4Coding?

«Nous allons fêter le 12 septembre prochain le 100développeur certifié Fit4Coding. Mais au-delà de ce chiffre, cette initiative démontre surtout que l’Adem est capable de proposer des formations sur mesure pour peu que le ou les employeurs s’engagent à embaucher au moins huit personnes du même profil. Un appel d’offres vient d’ailleurs d’être publié pour lancer prochainement une formation Java.»