«Un bon ‘employer branding’ permet de fidéliser les salariés et d’attirer aussi de nouveaux talents, surtout dans le contexte concurrentiel actuel.» (Photo: Great place to work)

«Un bon ‘employer branding’ permet de fidéliser les salariés et d’attirer aussi de nouveaux talents, surtout dans le contexte concurrentiel actuel.» (Photo: Great place to work)

Madame Brignoli, le capital humain d’une entreprise vous semble-t-il préservé à sa juste valeur?

«L’Homme est une véritable richesse pour les entreprises. Malheureusement, et comme le souligne Henry Ford, ‘Les deux choses les plus importantes n’apparaissent pas au bilan de l’entreprise: sa réputation et ses Hommes’.

Toutefois, nous sommes ravis de constater un nombre croissant d’entreprises labellisées ‘Best Workplaces’ à travers le monde, ce qui indique qu’il y a une véritable prise de conscience et un progrès sur la prise en compte d’une gestion plus humaine des ressources, y compris au Grand-Duché de Luxembourg, ce qui est bien différent d’une politique de gestion des ressources humaines, plus réductrice. Toutes ces entreprises ont su faire ressortir le meilleur de chaque salarié, quelle que soit leur fonction.

Un bon «employer branding» est-il le seul moyen pour attirer de la valeur au sein d’une entreprise?

«À l’heure actuelle, un bon ‘employer branding’ est ‘le’ meilleur moyen pour mettre en valeur l’entreprise et ses collaborateurs. On voit de plus en plus de campagnes de communication externe où les collaborateurs eux-mêmes sont mis à l’honneur pour valoriser les produits et les services proposés par les entreprises. Ils participent, en tant qu’ambassadeurs, à la bonne image de l’entreprise. Un bon ‘employer branding’ permet de fidéliser les salariés et d’attirer aussi de nouveaux talents, surtout dans le contexte concurrentiel actuel.

Ce qui est indispensable, c’est de ‘prendre le pouls de l’entreprise’, pour savoir comment vont les salariés.

Christelle Brignoli, Great Place to Work

Quels sont les indicateurs à surveiller pour jauger la bonne santé et le bien-être de ses salariés? 

«Les KPI (key performance indicators) peuvent être multiples, mais encore faut-il pouvoir et avoir le temps de les analyser. Effectivement, le taux de turnover ou encore le taux d’absentéisme sont des indicateurs de bonne ou de mauvaise santé d’une entreprise ou d’un service, mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg.

Ce qui est indispensable, c’est de ‘prendre le pouls de l’entreprise’, pour savoir comment vont les salariés, s’ils sont épanouis et fiers d’appartenir à l’entreprise, il faut le leur demander, c’est ce que nous faisons au travers de notre modèle d’enquête qui est anonyme.

L’enquête que nous proposons permet justement de pouvoir recueillir ces perceptions, mais pas seulement. Elle permet aussi d’identifier les forces et les axes d’amélioration de l’entreprise pour pouvoir optimiser la performance de l’entreprise.

Rappelons quelques chiffres: un salarié heureux, c’est un salarié six fois moins absent, deux fois moins malade, neuf fois plus loyal, 31% plus productif et 55% plus créatif.

Alors pourquoi attendre?»

Les inscriptions au 10x6 Human Value sont ouvertes sur le site du Paperjam Club.