Monsieur Chinchon, comment la place du CIO a-t-elle évolué ces dernières années?

«La place du CIO est en constante évolution depuis de nombreuses années, et ce, d’autant plus que l’environnement technologique et les normes ou réglementations applicables aux entreprises sont en perpétuelle évolution. Dès lors, les compétences demandées au CIO deviennent de plus en plus nombreuses. Aussi, pour des PME comme la nôtre, la question peut se poser de savoir s’il est opportun d’avoir un CIO en interne ou si cette fonction peut être 'externalisée' sous une forme ou une autre de telle sorte à gagner en économie d’échelles et en compétences.

L’IT est un secteur en perpétuelle évolution, depuis longtemps... et l’on a l’impression que le rythme va en s’accélérant. Y a-t-il des grandes ruptures qui s’annoncent et auxquelles il faut déjà se préparer? 

«Il faut savoir vivre avec son temps, être en permanence à l’écoute de l’évolution et de l’innovation, et, surtout, rester flexible. Autrement dit, si l’univers de demain sera digital, et ce dans quasiment tous les domaines de la vie quotidienne, il faudra toujours savoir interpréter les données reçues, valider la qualité des prestations/services fournis, regarder ce qui se fait ailleurs. La révolution digitale est en marche, dans le monde de la finance comme dans beaucoup d’autres; vouloir s’y opposer, réfuter cette vérité serait suicidaire pour toute PME ou activité humaine.

Selon vous, le rôle stratégique du CIO est-il suffisamment reconnu des entreprises au Luxembourg?

«Difficile de répondre à une telle question, et je ne peux répondre pour tous les métiers…

La diversité des intervenants du prochain 10x6: dix grands projets IT laisse à penser que l’importance du CIO et sa place au sein de l’entreprise au Luxembourg sont reconnues mais que son rôle reste étroitement lié à la taille de l’entreprise et au secteur d’activité dans lequel il évolue.»

Les inscriptions au «10x6: dix grands projets IT» sont ouvertes sur le site du Paperjam Club.