Claude Muller: «Ministères ou ONG peuvent se rendre compte de la qualité de ce qui existe en matière de création responsable.» (Photo: Julien Becker/archives)

Claude Muller: «Ministères ou ONG peuvent se rendre compte de la qualité de ce qui existe en matière de création responsable.» (Photo: Julien Becker/archives)

Quels sont les buts de l’association ACT Responsible?
«Depuis 2001, cette association internationale collecte les créations publicitaires qui servent les ONG ou les grandes causes sociétales et environnementales. Toutes les agences du monde peuvent envoyer leurs créations qui figurent ensuite dans une grande base de données. C’est une manière de faire valoir le talent des publicitaires, quand il sert à jouer un rôle positif face aux grands enjeux du monde actuel. Pour les agences, c’est une source d’inspiration, un modèle à suivre. Les commanditaires, les ministères ou les ONG, peuvent se rendre compte de la qualité de ce qui existe.

Que peut-on voir dans l’exposition que vous organisez?
«Chaque année, les meilleures créations responsables sont présentées à Cannes, lors du festival de la publicité. Ici, nous présentons une partie de cette sélection mondiale avec des créations récentes. Deux publicités luxembourgeoises, l’une de Mikado, l’autre de Comed, figurent dans cette sélection. En plus, nous avons demandé aux agences locales d’envoyer leurs créations pour des ONG ou des ministères… Il y a une vingtaine de projets présentés.

Y a-t-il un style, une ligne qui se dégage de ce type de campagne?
«Non, pas vraiment. Toute la gamme de la créativité est utilisée. Certains vont choisir l’esthétisme, l’humour, le choc, l’euphémisme… Parfois quelques mots bien choisis en disent plus qu’une image dure… Je pense qu’il faut surtout avoir une approche déontologique qui respecte la dignité humaine.»

Exposition du 5 au 16 novembre au Centre commercial Cactus à Ingeldorf