Laurent Witz: «Je n’ai pas voulu utiliser uniquement de l’animation. Je voulais montrer les paysages et les bâtiments réels, pour que l’on se rende bien compte de ce qui existait et qu’ils ne sortaient pas de mon imagination.» (Photo: Zeilt productions)

Laurent Witz: «Je n’ai pas voulu utiliser uniquement de l’animation. Je voulais montrer les paysages et les bâtiments réels, pour que l’on se rende bien compte de ce qui existait et qu’ils ne sortaient pas de mon imagination.» (Photo: Zeilt productions)

Laurent Witz, de Zeilt Productions, a remporté l’appel à projets lancé en février 2017. Après quatre mois de travail intensif employant une quarantaine de personnes, le film va être présenté au public avant d’être utilisé dans la communication du Luxembourg au-delà de nos frontières.

Monsieur Witz, quel message avez-vous voulu mettre en avant pour le film «Let’s make it happen»?

«Je ne peux pas trop en dévoiler avant la présentation de ce soir. J’ai travaillé sur les valeurs qui sont constitutives du Luxembourg pour construire une histoire: l’environnement multiculturel, l’ouverture aux autres, le fait de travailler ensemble. J’ai aussi voulu mettre en avant les magnifiques paysages naturels et les témoins du patrimoine culturel, qui ne sont pas forcément connus à l’étranger. Cela faisait beaucoup de choses pour deux minutes, alors je me suis concentré sur l’essence, le cœur du sujet: les idées dont naissent les projets, qui permettent la collaboration, la culture, l’innovation… Mon but était de faire parler les émotions, pas de réaliser un documentaire.

On vous connaît pour «Mr Hublot» et son style d’animation 3D. Est-ce que celui-ci y ressemblera?

«Je n’ai pas voulu utiliser uniquement de l’animation. Je voulais montrer les paysages et les bâtiments réels, pour que l’on se rende bien compte de ce qui existait et qu’ils ne sortaient pas de mon imagination. Le film est dont un mélange de prises de vue réelles et d’animation 3D. Ce qui était assez complexe d’un point de vue technique. D’une certaine façon, la manière dont le film a été réalisé est une illustration de ce que l’on y montre: il a fallu collaborer avec différentes nationalités et se dépasser pour y arriver.

Comment le film va-t-il être diffusé?

«Nous avons réalisé une version longue de deux minutes et une version courte de 30 secondes en luxembourgeois, français, allemand et anglais pour couvrir la diffusion dans différents pays, que ce soit dans les cinémas, à la télévision, sur internet, ou lors d’événements ou de missions.»