Christiane Schmit, de Domino: «Tant qu’il y a du conseil, de l’ambiance, du choix, du stock dans les magasins, les clients qui aiment le shopping continueront à venir.» (Photo: Julien Becker / archives )

Christiane Schmit, de Domino: «Tant qu’il y a du conseil, de l’ambiance, du choix, du stock dans les magasins, les clients qui aiment le shopping continueront à venir.» (Photo: Julien Becker / archives )

Madame Schmit, chaque année, il y a des jouets qui font fureur et qui viennent parfois à manquer. Quel est le chouchou de l’année?

«Les produits qui viennent parfois à manquer, ce sont ceux dont on voit beaucoup de publicité à la télévision. Mais, ce ne sont pas les jouets que l’on met en avant dans notre magasin. Chez nous, la tendance très nette pour les petits, c’est la recherche de la sécurité et de la qualité. Les marques en vogue sont celles qui produisent avec des labels, des certifications ou localement. Le bois est très plébiscité. Pour les plus grands, nos clients recherchent aussi du durable, notamment dans une approche éducative: jeux de société, de construction, d’expérience ou plus actifs. Le temps des jouets qu’on ne regarde plus une fois déballés est révolu.

La vente en ligne influence beaucoup votre activité? Que faites-vous pour contrer cela?

«Force est de constater qu’il n’y a plus de clients à 100% fidèles à une enseigne. Tous les clients achètent à un moment ou l’autre sur internet, mais restent aussi un client du commerce stationnaire. Tant qu’il y a du conseil, de l’ambiance, du choix, du stock dans les magasins, les clients qui aiment le shopping continueront à venir.

Y a-t-il encore une division entre jouets «pour fille» et «pour garçon»? Comment les choses évoluent-elles sur ce point?

«La différence entre les articles pour fille et pour garçon s’estompe dans certains domaines par exemple avec les cuisines, les jeux scientifiques, de société ou de construction. Mais il reste bien sûr des secteurs très marqués par le genre: les poupées, les créations de bijoux, les circuits de voitures…»