Monsieur Di Bartolomeo, que signifie pour vous la période estivale? De quoi se compose votre agenda en mode «vacances»?

«Le début de la période estivale signifie pour moi d’abord un gros soupir! Ensuite je récupère en famille et fais du sport pour recharger les batteries. Je profite également d’une période plus calme pour traiter les dossiers restés en suspens et réactiver certains sujets.

Mon agenda en mode vacances: moins d’obligations et beaucoup plus ‘se faire plaisir’.

Que retenez-vous, dans les grandes lignes, de cette première partie de l’année?

«Surtout beaucoup de travail et des débats animés: les préparatifs et les suites du référendum, les préparations en vue de la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne ou encore des projets de loi importants dans le domaine social et de la société.

En ce qui concerne le référendum, l’électeur a très bien accepté la proposition de participer à la discussion et à la décision. Et ce n’était que le début, le dialogue continue! Le résultat du référendum n’était pas un témoignage contre davantage de participation des étrangers. En ce sens, la politique a reçu une mission.

Quels seront vos grands objectifs pour la suite de l’année dans l’exercice de votre mandat?

«Mon objectif principal est de continuer à exercer mon rôle de ‘médiateur’ d’une manière aussi équilibrée que possible.

Sur le plan national, de nombreux dossiers importants sont au programme (simplification administrative, budget, préparatifs pour la réforme fiscale, suite des discussions et des travaux pour la nouvelle Constitution).

Au cours des prochains mois, de nombreux rendez-vous internationaux majeurs sont déjà fixés. Pour la présidence luxembourgeoise, la Chambre des députés a en plus prévu une série de conférences mettant l’accent sur l’Europe sociale et la coopération au développement.»