Morgan Gromy, CEO de Luxexpo The Box: «Un concept positif qui n’a pas vocation à prendre ses marques, mais qui doit plutôt vivre et évoluer au gré des nécessités locales.» (Photo: Nader Ghavami)

Morgan Gromy, CEO de Luxexpo The Box: «Un concept positif qui n’a pas vocation à prendre ses marques, mais qui doit plutôt vivre et évoluer au gré des nécessités locales.» (Photo: Nader Ghavami)

Pour cette seconde édition, le concept de Springbreak a-t-il pris ses marques?

«Springbreak est une nouvelle forme d’événement, un espace divers et intense où doivent s’exprimer la créativité et une certaine forme d’inventivité aussi bien culturelle que sociale ou économique. Un concept positif qui n’a pas vocation à prendre ses marques, mais qui doit plutôt vivre et évoluer au gré des nécessités locales.

Springbreak répond à la forte mise en tension entre ce qui produit du générique et des espaces standards et la démarche de localisation qui se développe et qui produit de la différenciation. Chaque édition doit se diversifier, se personnaliser, plutôt que se standardiser.

Quel est le public visé, et comment se différencie-t-il par rapport à celui de la foire de printemps?

«Springbreak se différencie d’une foire de printemps par son intensité, qui a vocation à regrouper le plus large public. Springbreak est à la fois local et international, mais aussi intergénérationnel. C’est un espace d’expériences partagées, qui se racontent. On peut le définir comme un ‘real-life social media’!

Une différence essentielle réside aussi dans le fait que les personnes qui s’y rencontrent – qu’il s’agisse des partenaires, du public, des artistes et qu’elles soient jeunes ou plus âgées – sont extrêmement connectées entre elles et avec l’événement via les réseaux sociaux.

Quelles seront les nouveautés cette année?

«Au-delà du programme – qui a été renouvelé à plus de 90% –, nous savons que quand on raconte ses souvenirs, la plupart du temps, ils sont spatialisés. Nous avons donc renforcé cet aspect cognitif dans Springbreak. Si le public se souvient de l’espace, il mémorise l’événement et le lieu. Les entrées de chaque univers ont donc été retravaillées, les espaces événementiels au cœur des univers sont renforcés, l’organisation de chaque univers est différente…

Springbreak est l’événement ‘off-road’ luxembourgeois, dans le sens où il est solidement ancré localement. Il rompt avec les habitudes et sort des sentiers battus.»