La dernière œuvre de Cyril Nardon qui a été remise à Didier Deschamps bénéficie du dispositif d’authentification Scrybto. (Photo: DR)

La dernière œuvre de Cyril Nardon qui a été remise à Didier Deschamps bénéficie du dispositif d’authentification Scrybto. (Photo: DR)

Expliquez-nous en quelques mots la technologie Scrybto? 

Wesley Deglise. – «Scrybto permet la digitalisation de biens physiques en les enregistrant sur la blockchain de façon irréversible. Notre technologie assure la traçabilité du parcours et l’authenticité de l’objet à travers une puce RFID apposée sur chaque produit recensé. Nous remplaçons le traditionnel certificat imprimé fourni avec les objets de luxe – sacs, montres, par exemple – ou les œuvres d’art et qui a trop souvent tendance à s’égarer. 

En quoi la technologie Scrybto amène-t-elle une valeur ajoutée aux objets blockchainisés?

«La transparence fournie par le process Scrybto crée la confiance, la confiance limite la spéculation et augmente la valeur des biens ainsi enregistrés. Notre technologie est, par exemple, utilisée sur les œuvres d’art de Cyril Nardon, qui crée des tableaux des grands acteurs du monde du football. Ce jeudi, sa dernière œuvre a été remise à Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France, vainqueur de la dernière Coupe du monde. Un cadeau qui bénéficie bien sûr du dispositif d’authentification Scrybto. 

Quels marchés ciblez-vous prioritairement? Quel avenir imaginez-vous pour la technologie Scrybto?

«Nous ciblons en priorité le marché des biens de valeur et de luxe: œuvres d’art, pièces de collection, grands vins, boîtes de sardines millésimées en partenariat avec MySardines, notamment. À terme, Scrybto permettra aux éventuels acheteurs d’accéder à un catalogue unifié et cohérent référençant une multitude de biens. Plus largement, l’objectif est aussi de créer une vaste place de marché proposant une curation des assets.»