Nathalie Sandra travaille à l'organisation du premier architect@work à Luxembourg. (Photo: DR)

Nathalie Sandra travaille à l'organisation du premier architect@work à Luxembourg. (Photo: DR)

Madame Sandra, pouvez-vous nous expliquer ce qu’est architect@work?

«Architect@work est un salon réservé aux professionnels qui sont architectes, architectes d’intérieur, ingénieurs-conseils et autres prescripteurs du domaine architectural. Né à Courtrai, où nous sommes encore aujourd’hui basés, il existe depuis 10 ans. Il a été créé par la volonté d’architectes et d’architectes d’intérieur qui souhaitaient un salon qui rassemble les innovations et nouveautés importantes pour leur domaine d’activité. Nous sommes désormais présents dans 10 pays en Europe, ainsi qu’en Chine. Architect@work se distingue par une véritable scénographie où les allées sont transformées en espaces lounge et les stands traditionnels en véritables galeries d’exposition traversées par le visiteur. Le caractère novateur de cet événement tient aussi par son contenu, car seuls les tout derniers produits des industriels participants peuvent être présentés. En plus des stands des exposants, il y a un programme de conférences avec, pour l’édition luxembourgeoise, des intervenants comme la designer Matali Crasset ou Philippe Robert de l’agence d’architecture Reichen et Robert, et des expositions qui sont de très bonne qualité, organisées entre autres par raumPROBE, le Pavillon de l’Arsenal et la Cité de l’Architecture et du Patrimoine à Paris.

Pourquoi avoir choisi de présenter le salon à Luxembourg?

«Luxembourg est certes un petit marché, mais il y avait un grand intérêt. La preuve en est par le nombre d’exposants qui est de 150 pour l’édition luxembourgeoise. La moyenne du nombre d’exposants est habituellement de 120. Pour les très gros salons, nous montons jusqu’à 220 et exceptionnellement 310 pour l’édition à Courtrai. Luxembourg se situe dès sa première édition dans la tranche haute. Avant de nous implanter dans une nouvelle ville, nous faisons une étude de marché poussée et les décisions ne sont pas prises à la légère. Nous sommes par exemple en train d’attendre que la situation économique soit plus favorable en Espagne avant d’ouvrir un salon sur la péninsule ibérique. Au fil des années, architect@work est vraiment devenu un rendez-vous pour les architectes. Nous avons fidélisé nos visiteurs et nous avons jusqu’à présent réussi à pérenniser l’événement dans toutes les villes où nous nous sommes développés. Comme les architectes sont des professionnels qui sont très occupés, nous avons choisi de présenter le salon au plus près possible de leur lieu de travail. C’est pourquoi nous sommes présents dans de grandes villes comme Paris, Berlin ou Londres, mais aussi dans des villes plus petites comme Düsseldorf, Marseille ou Luxembourg.

Comment sont sélectionnés les exposants? Et combien de visiteurs espérez-vous?

«Un comité technique est mis en place pour chaque salon. Pour l’édition à Luxembourg, nous avons eu une bonne collaboration avec l’OAI qui a invité des architectes à faire partie de ce comité d’experts. Les exposants présents ne sont que des fabricants. Il ne s’agit pas de revendeurs. Il y aura des entreprises luxembourgeoises, belges, allemandes, italiennes, etc. Le thème du salon est «Architecture et minéralité», donc nombre d’exposants sont en lien avec cette thématique. Nous pensons que le salon peut être fréquenté à Luxembourg par environ 1.000 à 1.500 personnes. Nous avons également invité des architectes de la Grande Région.»

Architect@work, le 23 et 24 avril de 13h à 20h à Luxexpo, Hall 2 et 3

www.architectatwork.lu