Plus de 1.000 personnes sont attendues ce soir au Grand Théâtre. (Photo: Maison moderne / archives)

Plus de 1.000 personnes sont attendues ce soir au Grand Théâtre. (Photo: Maison moderne / archives)

Magali, que représente pour vous l’organisation du Top 100? Peut-on parler, avec les Media Awards, de l’un des deux événements les plus importants pour le Club?

«En chiffres bruts, c’est effectivement l’un des deux plus importants événements! Dans les deux cas, nous flirtons avec le millier de participants. En termes de production, ce sont également des événements conséquents. Il faut coordonner de nombreux intervenants: la technique, l’accueil, le catering… Ceci dit, il y a quatre ans, le Paperjam Top 100 était plus léger à organiser: nous attendions 330 invités au Cercle Cité. En 2014, à Luxembourg Congrès, nous en avions 500. Et cette année, au Grand Théâtre, nous avons 900 places… Le prochain challenge comparable sera exactement dans un an, le 13 décembre 2017, avec la soirée «Celebrating Luxembourg». Il nous faudra travailler pour voir les choses en grand!

Le site choisi cette année est le Grand Théâtre de la Ville. Est-ce un défi particulier d’organiser l’événement dans un tel lieu?

«Oui et non à la fois. Oui, car c’est un lieu culturel, avec une riche histoire, et une multitude d’outils à disposition. À nous, donc, d’être à la hauteur du lieu: on ne peut pas y faire une simple conférence ou une simple remise des prix. Il faut éclairer, animer, sonoriser, scénariser… Mais chaque médaille a son revers. Et ici il est positif. Comme c’est un lieu qui accueille de grandes productions, sur une base régulière, les équipes sont à la fois compétentes, réactives et très professionnelles. Elles connaissent leur outil, et savent ce que l’on peut faire avec… Donc elles sont d’un très grand soutien pour nous.

Comment choisir les fournisseurs et partenaires lorsqu’on organise une cérémonie d’une telle envergure?

«Le choix de nos fournisseurs se fait par étapes. En premier lieu, nous procédons à des appels d’offres. Nous demandons, sur chaque poste, à différents prestataires de nous envoyer leurs propositions. Après réception, nous regardons le budget, bien entendu, mais également l’originalité et la pertinence des offres: y a-t-il des idées auxquelles nous n’avions pas pensé ou des choses qui sortent de l’ordinaire? Après, pour chacun, il y a des impératifs spécifiques. Par exemple, pour la nourriture, en plus de la qualité et de l’originalité, nous souhaitons avoir un maximum de produits locaux… C’est un événement Maison Moderne, c’est un événement Paperjam, mais c’est aussi un événement Paperjam Club. Autrement dit, nous avons conservé notre exigence en matière produits locaux et de saison. La moitié des plats seront végétariens, avec un maximum de 10% de viande rouge… et je pourrais continuer la liste longtemps. Ces contraintes sont en fait l’occasion d’être encore plus créatifs! Pour cette édition, nous avons collaboré avec beaucoup de plaisir avec Steffen Traiteur et Codex pour la technique.»