«Toutes les entreprises ne peuvent pas faire profiter leurs employés du télétravail, mais quand c’est possible, il faut le faire», a expliqué le Premier ministre, (DP), qui a pour l’instant exclu des contrôles aux frontières . Il devra trouver pour éviter des problèmes administratifs à ceux qui dépasseront les limites fixées par les accords bilatéraux.
Selon les dernières statistiques disponibles, . La moitié des 201.368 personnes qui entrent et qui sortent du Luxembourg chaque jour sont françaises (106.125) et l’autre partie est également répartie entre Belges (47.490) et Allemands (47.752).
Qui travaille dans quel secteur? Et qui peut ou non passer au télétravail?
est , en tête desquels figure le commerce (15% du total des frontaliers), devant la construction (13%), la finance (12,5%) et l’industrie (11,2%).
Minoritaires – contrairement à une idée répandue – dans le secteur de la restauration et de l’hôtellerie, où l’emploi est occupé à 52,7% par des résidents étrangers non frontaliers, ils sont surtout largement majoritaires dans l’industrie manufacturière (65,3% en 2018), et majoritaires dans le commerce (56,6%), les services administratifs (55,7%), la construction (54,3%), les industries extractives (53,3%), l’information et la communication (52%), et la recherche scientifique et technologique (50,9%).
Les maladies infectieuses, première cause d’absentéisme
Ce sont ces secteurs qui seront les plus touchés par d’éventuelles restrictions de circulation. avec l’Alsace, obligeant chaque automobiliste à répondre à quelques questions et à une prise de température. La préfète de la région Grand Est a été alertée par «ses propres policiers» des contrôles de la police allemande. «La méthode est un peu étonnante. Le virus circule et ne connaît pas les frontières. Cette mesure n’a pas été prise en concertation», regrette Josiane Chevalier, tout comme Roland Ries, maire de Strasbourg (PS), et Robert Herrmann, président de l’Eurométropole (PS), chez nos confrères de France 3 Grand Est.
Les métiers manuels étaient, selon l’Inspection générale de la sécurité sociale, les plus enclins à l’absentéisme chez les frontaliers, où le taux d’absentéisme atteint 5,14% (contre 3,46% pour tous les autres et un taux moyen de 4,18%), soit un peu plus que les résidents (3,61% de taux moyen). 55,7% des salariés ont été absents au moins une fois en 2018, principalement pour cause de maladie. Les taux d’absentéisme sont les plus élevés dans le secteur de la santé et de l’action sociale, puis de l’hébergement et de la restauration, de l’industrie, de la construction et du transport.
À noter que les maladies infectieuses sont invoquées dans 38,4% des absences et de plus en plus souvent par les frontaliers.