Le recteur, Stéphane Pallage, insiste sur l’intérêt des nouvelles formations par rapport aux besoins du Luxembourg. (Photo: Mike Zenari/Archives Paperjam)

Le recteur, Stéphane Pallage, insiste sur l’intérêt des nouvelles formations par rapport aux besoins du Luxembourg. (Photo: Mike Zenari/Archives Paperjam)

La faculté des Sciences, de la Technologie et de la Médecine de l’Université du Luxembourg proposera quatre nouveaux bachelors à partir de la rentrée prochaine: médecine, physique, mathématiques et ingénierie.

Alors que les cours se font à distance depuis plusieurs semaines, l’Université du Luxembourg vient de présenter, par vidéoconférence, sa nouvelle offre pour la rentrée au niveau de la faculté des Sciences, Technologie et Médecine.

Quatre nouveaux bachelors seront proposés à partir de septembre de cette année, en s’appuyant sur des programmes déjà existants ou embryonnaires. Pour le recteur de l’Uni, , ils sont tous les quatre «d’importance nationale et doivent permettre de former la main-d’œuvre qualifiée dont le Luxembourg a besoin pour résoudre les défis actuels, mais aussi ceux de demain».

Après avoir proposé , l’université basée à Esch-Belval étend la formation à un cycle complet de baccalauréat. Qu’il y ait besoin de médecins, la période actuelle nous le prouve tous les jours. Mais des estimations montrent aussi que, dans les 10 prochaines années, la moitié environ des médecins en exercice prendront leur retraite.

Les métiers du futur

Les trois autres bachelors concernent la physique, l’ingénierie et les mathématiques. Ils seront créés sur les bases de l’ancienne formation en sciences et ingénierie. «La Fedil a souvent mis en exergue les besoins d’ingénieurs pour le pays», poursuit le recteur. «Cette formation devrait y aider.»

Quant à la formation en mathématiques, il note que de plus en plus de métiers technologiques basés sur l’analyse des données ont besoin des maths. «On observe clairement un intérêt nouveau pour les études de mathématiques», note Stéphane Pallage, qui y voit aussi des pistes d’avenir pour le pays et la jeunesse par rapport à des métiers qui n’existent peut-être pas encore aujourd’hui.