En début d’année, PwC Luxembourg ouvrait Le cinquième du genre pour le cabinet. Après ceux, en 2019, de Wemperhardt dans le nord du pays – réservé principalement aux employés résidant dans la région liégeoise – et d’Oberpallen – permettant d’accueillir les travailleurs arlonais –, puis, l’année suivante, les antennes d’Esch-Belval à la frontière française et de Biwer-Wecker côté allemand. Mais dans quelques mois, le nombre sera passé à sept.

«On travaille actuellement sur l’aménagement d’un bureau à Pétange. Et d’un autre à Dudelange», explique Dominique Laurent, directeur et head of department logistics au sein du Big Four. «Ils ouvriront au deuxième semestre 2022», complète , operations leader chez PwC Luxembourg.

En tout, cela portera la capacité de ces différents bureaux satellites aux environs de 320 places, soit un peu plus de 10% d’un personnel luxembourgeois de plus de 3.000 employés. De quoi certainement permettre à chaque travailleur frontalier de passer en moyenne un jour par semaine dans ces bureaux satellites. 

Une nouvelle charte qui colle à cette stratégie

On peut se souvenir que le bail des locaux de Howald (plus de 5.700m²), le deuxième bureau de PwC dans la capitale, n’avait pas été renouvelé, «le parti pris étant plutôt de développer ces bureaux frontières», explique-t-on. On peut donc penser que d’autres vont suivre dans le futur. Ou que les satellites actuels vont avoir tendance à s’agrandir. 

Une stratégie collant forcément avec la nouvelle charte lancée en ce début d’année au sein de l’entreprise. Celle-ci prévoit «un jour hebdomadaire au minimum de présence au bureau central de la Cloche d’Or. Nos employés pouvant organiser le reste de leur semaine entre notre siège central, ces bureaux satellites et leur domicile. Tout en étant tenu de gérer les problématiques fiscales et liées à sécurité sociale qui leur sont propres», reprend Anne-Sophie Preud’homme. Elle ajoute que cette nouvelle charte restera applicable hors période Covid.

Les bureaux vont évoluer vers une formule plus hybride

Si PwC avait donc commencé sa mue avant l’apparition du Covid, on constate que ce dernier et le télétravail qu’il a provoqué au sein de l’entreprise ont forcément influencé la manière de travailler du Big Four et ses perspectives.

Ainsi, il est également prévu que le bâtiment principal, celui de la Cloche d’Or, «évolue afin de tenir compte d’un mode de fonctionnement désormais beaucoup plus hybride», explique Dominique Laurent. «Alors que nous faisions précédemment majoritairement des réunions, désormais, nous fonctionnons davantage par ‘call’. Ce qui engendre donc un autre besoin en termes d’environnement de travail. Mettre tous nos bâtiments en adéquation avec cette nouvelle façon de travailler, voilà notre prochaine grande mission au niveau logistique.»

Pour en savoir plus, rendez-vous dans le dossier «Enjeux Grande Région» présent dans .