À peine perturbée par l’électro du DJ mise en sourdine, par les oiseaux qui piaillent dans l’arbre voisin et par les moteurs d’un avion qui fend le ciel bleu de Leudelange, la double cérémonie pour célébrer le cinquième anniversaire de Finologee, la nouvelle success-story de , et , et les nouveaux locaux, a finalement pu se tenir loin du baby-foot, sur la nouvelle terrasse de la fintech.
En présence du Premier ministre, (DP), qui, comme quelques heures plus tôt, dans le cadre de , n’a pas déplié le discours qui était prévu.
Un free-style amusant dans une ambiance décontractée, en présence d’une centaine d’invités, dont le directeur de la CSSF , et , (Expon Capital), (Telindus), (Lhoft), (Governance), (KPMG), (PwC) ou encore (Investre).
Morceaux choisis.
«J’ai été embêté parce que je venais à votre cinquième anniversaire. On m’a dit: tu ne viens pas à notre dixième anniversaire, mais tu vas à un cinquième anniversaire.»
«Comme Premier ministre, mais aussi comme ministre de la Digitalisation, je veux encourager des gens comme vous. Je ne veux pas être le Premier ministre d’un pays ou l’on donne des lits à des salariés pour dormir, mais des trampolines pour qu’ils sautent! Et vous faites partie de ces gens qui ne peuvent pas rester à ne rien faire, mais qui aiment créer des choses, des choses qui ont du succès en rendant nos vies plus faciles.»
«J’ai payé une facture il y a quelques semaines avec un de vos produits et mon smartphone. Ma mère était à côté de moi. Juste en prenant une photo avec Payconiq. Elle m’a dit: “c’est fantastique!” La semaine suivante, elle m’a dit: “Regarde, j’ai payé toutes mes factures comme toi. Et elle m’a montré des photos de ses factures.” (Rires) Le message est qu’il reste encore des personnes à qui vous devez apprendre à utiliser vos produits. C’est bien de créer, mais il faut aussi apprendre.»

Le Premier ministre, Xavier Bettel, a fait le tour des nouveaux locaux avec le CEO de Finologee, Raoul Mulheims. (Photo: Eric Devillet/Finologee)
«Je suis juste monté à l’étage. Vous avez des gens dans votre équipe qui viennent de partout. Des gens d’Ukraine, de Biélorussie, de Russie, de Chine, du Brésil, du Portugal, de France, d’Allemagne… Je suis désolé pour celui que je n’ai pas mentionné. J’ai même rencontré un Britannique qui a grandi en France et qui était plus fier d’être Français! Je n’ai donné aucun nom! C’est ce que j’aime dans ce pays! Quand je dis que je veux être le Premier ministre d’un pays qui crée des choses, je veux dire que vous pouvez y mettre de l’argent, mais si vous n’avez pas de talents… Si vous n’avez pas de gens qui amènent des talents et du talent, un talent qui vient de partout.»
«J’ai rencontré quelqu’un qui venait des Canaries. J’étais si fier de lui dire que nous avions le même temps au Luxembourg… mais je ne sais pas depuis combien de temps il vit au Luxembourg. Il n’a peut-être pas cru ce que je disais…»
«Je leur ai demandé s’ils aimaient leur boss. Ils ont tous dit qu’ils étaient heureux. Bon, ok, il était à côté de moi.»
«Que vous soyez un patron, un CEO, un CFO, si vous voulez avoir du succès, vous devrez compter sur votre équipe. Plus ils sont heureux, plus ils sont productifs au lieu de ne penser qu’au premier moment où ils pourront quitter la société. Ils ont de nouveaux locaux. J’ai vu le babyfoot. C’est du gagnant-gagnant si le boss est un bon leader.»
«Je suis monté et ils m’ont montré leur nouveau produit, Enpay. Vous connaissez Enpay? Le directeur de la CSSF, Claude Marx, va être très content. C’est un système qui vérifie avant que vous effectuiez un paiement si vous êtes compliant!»
«Je suis considéré comme une PPE [une personne politiquement exposée, ndlr.]. Je ne sais pas pourquoi. Et j’ai réalisé que j’étais un cauchemar pour toutes les banques. Désolé pour leurs représentants qui sont là ce soir. Mais j’ai aussi découvert que mon mari est aussi une PPE. Et je dis cela parce que le Luxembourg veut être compliant. Quand j’ai commencé, pas besoin de vous dire ce que j’ai entendu comme histoires. Mais nous avons fait le choix avec qui n’était pas le plus facile. Croyez-moi, nous n’aurions pas du succès aujourd’hui si nous n’avions pas fait les choses que nous devions faire. Être compliant aujourd’hui n’est pas un luxe, c’est un “must”. Dire que toutes les choses que vous créez pour que les transactions aillent plus vite pour les banques et les institutions financières doivent être compliantes n’est pas seulement important pour votre business, mais aussi pour le Luxembourg.»