Un mois et demi après avoir révélé ce projet de fusion, Groupe PSA et Fiat-Chrysler (qui avait tenté il y a quelques mois un rapprochement avec Renault) ont confirmé l’information dans un communiqué commun publié ce mercredi matin.

Le conseil de surveillance du groupe français et le conseil d’administration du constructeur transalpin étaient réunis simultanément mardi après-midi. Ils ont approuvé chacun de leur côté ce «memorandum of understanding».

«La nouvelle entité aura le leadership, les ressources et la taille lui permettant d’être en première ligne de la nouvelle ère de la mobilité durable», indique le communiqué, qui évoque des «solutions de mobilité innovante et des technologies de pointe dans les domaines des moteurs électrifiés, de la voiture autonome et de la connectivité».

Voici donc un nouveau quatrième constructeur automobile mondial «en volumes et le troisième en chiffre d’affaires, avec des ventes annuelles de 8,7 millions de véhicules et un chiffre d’affaires consolidé de près de 170 milliards d’euros», note encore le document.

Du côté de la gouvernance, John Elkann (le petit-fils de Gianni Agnelli, héritier du constructeur automobile Fiat) sera président du conseil du groupe et Carlos Tavares (actuel patron du groupe PSA) son CEO.

La société mère néerlandaise de la nouvelle entité sera cotée à Paris, à Milan et à New York. La réalisation de la fusion devrait intervenir sous 12 à 15 mois.

Des marques emblématiques s’apprêtent à se retrouver sous un même toit d’ici 12 à 15 mois. Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Dodge, Fiat, Fiat Professional, Jeep®, Lancia, Ram et Maserati pour Fiat-Chrysler Automobiles (FCA). Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall pour PSA.