Protection Unit compte 300 salariés au Luxembourg. (Photo: Protection Unit)

Protection Unit compte 300 salariés au Luxembourg. (Photo: Protection Unit)

Protection Unit annonce la cessation de ses activités au Luxembourg, laissant près de 300 salariés dans l’incertitude. Si la direction affirme vouloir garantir la stabilité, le maintien de l’emploi ainsi que la continuité des services auprès des clients, le LCGB réclame des explications et s’inquiète des conséquences pour les employés.

La nouvelle est tombée comme un coup de tonnerre. La société de gardiennage et de sécurité, Protection Unit, a annoncé, lors d’une réunion avec la délégation du personnel ce mercredi 5 février, la cessation prochaine de ses activités au Luxembourg, explique la LCGB.

L’impact de la pandémie de Covid-19, la flambée des coûts et la faillite récente de Caritas Luxembourg – l’un des plus gros clients de Protection Unit Luxembourg – ont fini par convaincre l’entreprise que le marché luxembourgeois, ne présentait «aucune perspective d’amélioration à moyen terme», explique la société dans un communiqué. 

Dans ce contexte, la compagnie a pris la décision de céder ses activités à une entreprise tierce. Afin de garantir la stabilité et le maintien de l’emploi de même que la continuité des services auprès des clients, Ia direction a précisé que l’objectif de cette cession s’inscrit dans une procédure de réorganisation judiciaire par transfert d’entreprise (PRJ). 

300 emplois concernés

Depuis sa création à Liège en 2009, Protection Unit s’est développée progressivement sur Bruxelles, la Flandre et le Luxembourg. L’entreprise emploie désormais près de 3.000 personnes dont près de 300 salariés sur le territoire luxembourgeois.

Le LCGB, syndicat majoritaire au sein de l’entreprise, s’est dit «stupéfait» par cette annonce et a immédiatement demandé une réunion d’urgence avec la direction afin de «comprendre et clarifier ce qui a conduit à cette situation».

Le syndicat entend veiller au strict respect du cadre légal et conventionnel en matière de transfert d’entreprise, tout en s’assurant qu’il n’y ait aucun impact néfaste pour les salariés concernés et notamment au niveau du paiement de leurs salaires. Quoi qu’il en soit d’ici la conclusion de la PRJ, les salaires, les emplois et les conditions de travail demeureront inchangés, souligne Protection Unit.