Nicolas Schmit a assuré que le choix d’une recommandation plutôt que celui d’une directive ne serait pas un échec, alors que le cadre juridique de ce salaire minimum n’a pas encore été décidé. (Photo: Mike Zenari/Archives Paperjam)

Nicolas Schmit a assuré que le choix d’une recommandation plutôt que celui d’une directive ne serait pas un échec, alors que le cadre juridique de ce salaire minimum n’a pas encore été décidé. (Photo: Mike Zenari/Archives Paperjam)

Alors que la deuxième phase des consultations avec les partenaires sociaux a commencé hier, le commissaire européen Nicolas Schmit a annoncé qu’une proposition concrète sur les salaires minimums équitables européens serait déposée en septembre prochain.

«Les travaux en vue d’une initiative sur les salaires minimums dans l’UE constituent un élément essentiel de notre stratégie de relance», déclarait le commissaire européen à l’Emploi et aux Affaires sociales,  (LSAP), alors qu’étaient rendus hier les résultats de la première phase de consultation des organisations syndicales et patronales européennes sur la manière de garantir des salaires minimums équitables pour tous les travailleurs de l’Union européenne.

Une proposition concrète devrait être déposée en septembre prochain, a ajouté mercredi Nicolas Schmit .

S’il n’y aura pas de salaire minimum universel – toute proposition tiendra compte des traditions nationales, que celles-ci prennent la forme de conventions collectives ou de dispositions légales –, la Commission «souhaite s’assurer que tous les systèmes sont adéquats, offrent une couverture suffisante, prévoient une consultation approfondie des partenaires sociaux et sont assortis d’un mécanisme d’actualisation approprié», explique par communiqué la Commission.

Directive ou recommandation?

Ce qu’annonçait déjà Nicolas Schmit en décembre dernier à : «Il faut qu’il y ait un cadre légal pour garantir un salaire social minimum dans tous les pays de l’UE. L’idée n’est pas qu’il y ait un salaire minimum commun à tous les États, mais que chaque pays ait un salaire minimum social qui soit équitable en fonction des conditions de vie et de la compétitivité de chaque pays.»

Le cadre juridique de ce salaire minimum n’a pas encore été décidé. Le deuxième cycle de négociations, qui a commencé mercredi, devrait permettre de déterminer s’il s’agira d’une simple recommandation ou d’une directive, plus contraignante. Nicolas Schmit a assuré à 100,7 que le choix d’une recommandation ne serait pas un échec.