Tom Girardin: «Moins d’un an après sa création, la FCF, qui est membre de la CLC, regroupe déjà une quarantaine de membres très représentatifs du marché luxembourgeois de la formation continue pour adultes.» (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

Tom Girardin: «Moins d’un an après sa création, la FCF, qui est membre de la CLC, regroupe déjà une quarantaine de membres très représentatifs du marché luxembourgeois de la formation continue pour adultes.» (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne)

La Fédération des centres de formation privés agréés et non convention­nés (FCF) a été lancée en septembre dernier. Tom Girardin, son président, évoque sa création et ses ambitions.

Pourquoi les acteurs de la formation privée ont-ils choisi de se fédérer?

Tom Girardin. – «Nous en parlions depuis plusieurs années déjà, mais la crise du Covid-19 a véritablement accéléré la création de cette fédération. Notre secteur, et plus précisément la façon dont nous organisons les formations, les demandes et les attentes de nos clients, ainsi que la rentabilité des modules que nous proposons, ont été fortement impactés dès les premiers mois de la pandémie, et le sont encore aujourd’hui. En nous associant, notre volonté est de parvenir à surmonter cette crise ensemble et de défendre l’intérêt de chacun de nos membres auprès des pouvoirs publics et des institutions.

Quelles sont les grandes missions que la fédération souhaite poursuivre?

«La gestion de la crise sanitaire du ­Covid-19 est notre priorité à court terme, mais nous avons aussi des objectifs à un horizon plus lointain. Le principal d’entre eux consiste à créer une démarche qualitative ­uniforme pour tous les centres de formation privés. Pour l’instant, il n’existe pas de référentiel de qualité à ce sujet au Luxembourg. C’est pourquoi nous travaillons entre pairs à la création d’une charte de déontologie et de qualité qui reflète la spécificité de la place économique luxembourgeoise. Par ce biais, nous souhaitons garantir des formations professionnelles de qualité, avec certification, et faire monter tous les centres en compétences.

Par ailleurs, nous avons le souhait d’être à la table des discussions politiques et stratégiques autour des grands enjeux de demain liés à la ­formation professionnelle et à l’insertion sur le marché de l’emploi. Je pense notamment à ­l’upskilling et au reskilling, auxquels toutes les entreprises sont amenées à être confrontées, et pour lesquels nous pensons que notre voix, celle du terrain, est importante à considérer.

Comment se compose aujourd’hui la FCF?

«Moins d’un an après sa création, la FCF, qui est membre de la CLC, regroupe déjà une quarantaine de membres très représentatifs du marché luxembourgeois de la formation continue pour adultes, et ce tant en matière de taille de structure que d’ancienneté, ou encore d’activité (compétences transversales, métiers de l’artisanat, compétences informatiques, langues, etc.). Nous invitons d’ailleurs toutes les entreprises du secteur à nous rejoindre pour se faire entendre.»

Cet article a été rédigé pour  parue le 24 juin 2021.

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