L’espoir retombe. , celles de mercredi n’ont amené rien de «très prometteur» ni aucune «percée», selon le Kremlin, cité par plusieurs médias.
Et concernant la promesse faite par la Russie de réduire radicalement son activité militaire autour de Kyiv et Tchernihiv, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mercredi qu’il n’y croyait pas. Son ministère de la Défense a constaté le départ de certaines unités de la capitale, mais pas de retrait massif.
Une nouvelle promesse russe apporte cependant un peu d’espoir, à condition qu’elle soit tenue. Celle d’un cessez-le-feu à Marioupol ce jeudi, à partir de 10h, pour évacuer des civils. 160.000 personnes y seraient toujours bloquées. Un couloir humanitaire doit leur permettre d’atteindre la ville ukrainienne de Zaporijia.
Bombardements dans les régions de Donetsk et Louhansk
Ailleurs sur le terrain, le chef de l’administration militaire de la région de Donetsk accuse les Russes d’avoir utilisé des obus au phosphore à Marïnka, à l’est du pays.
Un haut responsable américain affirme que les forces russes commencent à se retirer du site nucléaire de Tchernobyl pour aller en Biélorussie. Elles quittent également l’aéroport de Gostomel, au nord-ouest de Kyiv. Les forces russes semblent se concentrer dans les régions de Donetsk et de Louhansk, où plusieurs bombardements ont eu lieu.
D’après le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme, la guerre, qui dure depuis maintenant 36 jours, a tué 1.189 civils au 30 mars. Le nombre de réfugiés d’Ukraine atteint quant à lui les 4 millions. Au total, plus de 10 millions de personnes, soit un quart de la population, auraient quitté leur foyer, en traversant la frontière ou en trouvant refuge ailleurs en Ukraine pour 6,5 millions de personnes.