Au vu des conditions actuelles du marché immobilier luxembourgeois (prix en hausse, manque de surfaces disponibles, demande supérieure à l’offre), le recours à une surélévation pour ajouter des mètres carrés à une habitation devient de plus en plus courant. Dans le quartier de la Gare, rue du Fort Wallis, la restauration et la surélévation sont les solutions trouvées pour transformer une maison familiale en maison de colocation. «Nous avons acheté cette maison familiale avec comme objectif de fournir une offre alternative à ce que nous pouvions trouver sur le marché. L’idée était de structurer la maison avec des espaces communs restaurés et, pour chaque étage, prévoir deux chambres avec des salles de bains privatives. Pour que ce projet puisse voir le jour, nous avons fait le choix de surélever le bâtiment de deux étages supplémentaires», précise Mandela Gaye Verdeau, Investment Manager chez REAM.
Le fonds d’investissement luxembourgeois, spécialisé dans l’immobilier, investit à la fois dans des produits de promotion et dans un portefeuille de biens en location. C’est dans le cadre de la location de logements meublés et de colocation qu’il s’est tourné vers EHS. «L’architecte qui avait piloté le dossier nous a recommandé une structure bois, car c’est évidemment plus facile et plus léger à monter sur un bâtiment déjà existant.»
Des solutions créatives pour faire face aux problèmes techniques
Le chantier, qui a duré plusieurs mois, s’est révélé relativement complexe. «Nous étions très dépendants de la météo, surtout pour la période où le toit est enlevé et où la partie préfabriquée en usine est montée. Il a fallu bâcher et surveiller.» La configuration de l’immeuble était également problématique. «Nous étions dans une maison d’habitation sans ascenseur et il fallait être capable de monter les matériaux jusqu’au 5e étage. EHS est parvenu à suffisamment bien gérer les équipes pour compenser les pertes de temps liées aux spécificités du chantier.»
Une autre difficulté majeure était de trouver des solutions pour installer les échafaudages et les grues, afin de pouvoir monter la structure en bois. En l’absence de cour arrière et de jardin, l’unique accès se trouvait en façade. Le service des pompiers s’est quant à lui montré très vigilant sur les normes REI (résistance au feu et aux fumées) et les épaisseurs d’isolant en raison de la surélévation en bois dans un contexte urbain. «Les demandes des pompiers nous ont fait perdre quelques centimètres d’épaisseur dans les murs. Cela ne paraît rien, mais quand vous êtes sur un petit bâtiment en centre-ville, quand vous perdez 20cm par plateau, c’est beaucoup. Pour les portes et les tournants d’escalier, il a fallu s’adapter.»
Un accompagnement complet dans un souci de qualité
Ce que REAM a apprécié chez EHS, c’est la démarche privilégiée par l’entreprise de construction. «Ils prennent l’intégralité du chantier en charge et ils sont très professionnels. Nous avons tout de suite eu une relation de confiance et de transparence, c’est agréable. J’avais une confiance absolue en Frédéric Arens, le responsable de chantier.» Pour Mandela Gaye Verdeau, la collaboration s’est très bien passée grâce à l’implication et l’attitude professionnelle d’EHS et de l’équipe sur place. «Quel que soit le moment où je passais à l’improviste sur le chantier, celui-ci était toujours propre et rangé. Il était très bien tenu. C’est assez rare que pour le souligner.» Pour REAM, le bilan est donc extrêmement positif grâce à la bonne gestion du dossier et du chantier.
Découvrez d’autres chantiers réalisés par EHS sur