À l’échelle nationale
Au troisième trimestre 2024, le prix moyen d’un logement à vendre au Luxembourg était de 8.488€/m2, soit une baisse importante par rapport à l’année précédente (8.946€/m2 au troisième trimestre 2023). En comparaison avec le deuxième trimestre 2024, où le prix moyen était de 8.670€/m2 pour l’acquisition d’une propriété au Luxembourg, le prix moyen par m2 a baissé de -2,1%.
Un logement de classe énergétique G coûtait en moyenne 7.089€/m2, tandis qu’un logement de classe énergétique A atteignait en moyenne 9.467€/m2, soit une différence de 2.378€/m2. Cette différence reflète l’importance croissante accordée aux performances énergétiques des biens, notamment dans un contexte où les coûts de l'énergie continuent d’augmenter. Les acheteurs privilégient de plus en plus des logements mieux isolés et moins énergivores, attirés par des économies potentielles à long terme.
Selon les régions
En examinant les différentes régions du Luxembourg, on constate que le prix moyen par m2 au troisième trimestre 2024 était de 10.883€/m2 pour la région Centre, 6.972€/m2 pour la région Sud, 6.107€/m2 pour la région Nord, 7.089€/m2 pour la région Est et 7.929 €/m2 pour la région Ouest. Les disparités régionales traduisent le dynamisme économique et l'attractivité de certaines zones, notamment la région Centre, qui reste la plus recherchée pour sa proximité avec Luxembourg-ville et ses nombreuses infrastructures.
Les quartiers de la capitale
Dans la capitale, le prix/m2 moyen s’élevait à 12.462€ au troisième trimestre 2024, soit 1,4% de moins que le trimestre précédent. Certains quartiers dépassent largement cette moyenne, comme Belair (14.647€/m2) et Neudorf-Weimershof (12.802€/m2). Les quartiers de Beggen (9.596€/m2) et Rollingergrund (8.707€/m2) étaient les moins onéreux au troisième trimestre 2024.
La baisse légère des prix dans la capitale peut s’expliquer par une offre légèrement plus importante sur le marché et une demande qui se stabilise. Bien que les prix aient légèrement baissé dans des quartiers prestigieux comme Belair, ils restent néanmoins élevés, témoignant de l’attrait constant de ces zones. Cette baisse modérée peut être liée à un ajustement du marché, tout en conservant une clientèle prête à investir dans des biens haut de gamme, malgré la tendance générale à la baisse.
Les chiffres de ce rapport sont basés sur les annonces immobilières en vente publiées sur la plateforme .