Dans un exercice de politique qui respecte la démocratie représentative, le Premier ministre français, Édouard Philippe, est allé, mardi après-midi, présenter son plan de sortie du confinement à l’Assemblée nationale.

Avec beaucoup de «prudence». Le mot a été répété à de nombreuses reprises. Chaque nouvelle étape dépendra des résultats, département par département, qui conditionneront la poursuite de cette sortie de confinement.

Comme en Belgique ou au Luxembourg, le cap est le 11 mai alors que l’Autriche sera le premier pays européen à se lancer sur cette voie, dès ce vendredi. C’est pour cela que nous l’avons ajoutée à nos pays frontaliers au sens strict. L’Allemagne suivra à partir du 3 mai.

Si le Luxembourg a tout fait pour maintenir les frontières ouvertes, parce qu’il a notamment besoin des personnels de santé et du secteur du commerce, le Premier ministre français a rappelé que les déplacements n’iraient pas au-delà de 100 kilomètres sauf raisons exceptionnelles, professionnelles ou familiales.

À la différence de ses voisins, le Grand-Duché n’a pas fixé de date pour l’ouverture des restaurants. Cela dépendra là aussi des résultats des contaminations ou de cette immunité collective encore purement théorique et pas établie scientifiquement.

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Tous ces éléments ne sont donnés qu’à titre indicatif et pourraient être adaptés en fonction des contaminations et des tests, voire aller jusqu’à un retour du confinement en attendant un hypothétique vaccin.