Georges Heinrich (Banque de Luxembourg), Guy Hoffmann (ABBL), Romain Wehles (Spuerkeess), Yuriko Backes (ministre des Finances), Jeffrey Dentzer (BIL), Marc Geib (ING Luxembourg), Anne-Sophie Dufresne (BGL BNP Paribas) et Laurent Zahles (Raiffeisen). (Photo: MFIN)

Georges Heinrich (Banque de Luxembourg), Guy Hoffmann (ABBL), Romain Wehles (Spuerkeess), Yuriko Backes (ministre des Finances), Jeffrey Dentzer (BIL), Marc Geib (ING Luxembourg), Anne-Sophie Dufresne (BGL BNP Paribas) et Laurent Zahles (Raiffeisen). (Photo: MFIN)

Décidé en mars lors de l’accord tripartite, voté à la Chambre le 15 juillet, le régime de prêts est désormais encadré par une convention signée mercredi par la ministre des Finances et les représentants de six banques, ainsi que de l’ABBL.

La ministre des Finances,  (DP), a signé, avec les représentants des banques BCEE, BIL, BGL BNP Paribas, Banque de Luxembourg, Raiffeisen et ING, en présence de , président de l’ABBL, la convention encadrant le régime des prêts garantis par l’État.

Celui-ci avait été mis en place par la loi du 15 juillet 2022 en soutien à l’économie luxembourgeoise dans le cadre de la guerre en Ukraine. Il avait été décidé à l’issue de la réunion tripartite de mars 2022, dans le cadre du Solidaritéitspak. Il vise à pallier les besoins en liquidités des entreprises touchées par les conséquences de la guerre en Ukraine, en particulier la hausse substantielle des prix des matières premières et de l’énergie, en s’assurant que les banques continuent à accorder des crédits à l’économie réelle. Le régime est calqué sur celui qui a déjà fait ses preuves lors de la crise sanitaire.

À travers ce régime, des entreprises de toutes tailles peuvent prétendre à de nouveaux prêts d’une durée maximale de six ans et dont le montant peut s’élever soit à 15% du chiffre d'affaires annuel moyen de l’entreprise des trois dernières années, soit à 50% des coûts de l’énergie de l’entreprise sur une période de 12 mois. L’État garantit 90% du montant nominal des prêts accordés, et ce à hauteur de 500 millions d’euros.