À partir d’une idée ou d’un besoin d’un industriel, les fondateurs de Lumena se donnent six mois pour que cette start-up soit face à son marché. Un délai extrêmement court, mais dicté par les besoins. (Photo: Shutterstock)

À partir d’une idée ou d’un besoin d’un industriel, les fondateurs de Lumena se donnent six mois pour que cette start-up soit face à son marché. Un délai extrêmement court, mais dicté par les besoins. (Photo: Shutterstock)

La frontière a sauté entre Luxembourg, Metz et Nancy. Cinq entrepreneurs ont créé la première usine à start-up, Lumena, dont InTech – la filiale de Post dirigée par Fabrice Croiseaux –, est le partenaire technologique.

Ils sont cinq. Ont apporté 300.000 euros. Et ont créé Lumena, la première usine à start-up basée en Lorraine. Leur ambition est de faire naître trois start-up par an et une dizaine d’autres en coordination avec des industriels qui auraient des besoins spécifiques.

- Thierry Ehrhardt, fondateur du groupe de communication GET et associé de Lumena, s’occupera de la communication.

- Michel Onfray, qui a accompagné des start-up pour Synergie (Metz) et via La Compagnie du Diamantaire, sera en charge des financements.

- , le CEO d’InTech, est aussi président du conseil d’administration de Telecom Nancy et fait partie des boards de Tokeny, d’EarthLab et d’Ease.

- Franck Legardeur est spécialiste en efficacité énergétique, énergies renouvelables, stockage et, depuis quelques années, en électromobilité.

- Fabrice Michel dirige RH Partners.

Selon l’hebdomadaire La Semaine, qui a révélé la création de la société il y a deux semaines, les cinq hommes ont déjà un projet dans les tubes. «Nous avons créé Lumena (pour Luxembourg, Metz, Nancy, ndlr), le premier start-up studio transfrontalier. Ce type de structure détecte des projets en son nom propre ou pour des entreprises, les lance, leur apporte les solutions technologiques et les hommes nécessaires, les finance en propre, avant de leur trouver des partenaires financiers et de les sortir dans les trois ou quatre ans», indique Thierry Ehrhardt.