«Stugalux est un exemple fantastique de la manière dont un système Loop peut être utilisé pour décarboner de trois manières simultanément. En traitant le biométhane agricole, ces Loop utiliseront les gaz résiduaires, fourniront de l’hydrogène à l’électricité et intégreront du graphène pour décarboner les produits de construction.»
Le CEO de la start-up britannique Levidian, John Hartley, est satisfait. Forcément satisfait. Une première de ses «boîtes» sera livrée à Luxembourg, chez Stugalux, une première en Europe continentale.
Deux autres Loop à venir d’ici 2025
Loop utilise un procédé breveté à basse température et basse pression pour craquer le méthane en ses atomes constitutifs, l’hydrogène et le carbone, sans avoir besoin de catalyseurs ou d’additifs.
Si la Loop20 donne de bons résultats, la société de construction de Joël Schons a déjà précommandé deux modèles Loop100 qui arriveront avant la fin 2025. «Ensemble, les trois systèmes Loop traiteront près de 250.000m3 de gaz résiduaires par an, produisant plus de 30 tonnes de graphène et évitant 572 tonnes de CO2 chaque année. De plus, l’application de matériaux améliorés au graphène dans nos constructions résidentielles entraînera de manière significative la réduction de l’empreinte carbone», a commenté l’entrepreneur luxembourgeois.
La cleantech britannique a installé ses premières machines dans le sud de l’Écosse l’an dernier et devrait monter le parc à 60 Loop1000. Elle a également signé un contrat de près de 800 millions d’euros avec Zero Carbon Ventures pour déployer ses dispositifs sur 500 sites aux Émirats arabes unis.