Pour la première fois, un fonds de capital-risque luxembourgeois entièrement dédié à la blockchain a reçu le soutien du fonds souverain belge. (Photo: Shutterstock)

Pour la première fois, un fonds de capital-risque luxembourgeois entièrement dédié à la blockchain a reçu le soutien du fonds souverain belge. (Photo: Shutterstock)

Tioga Capital, basé au Luxembourg et complètement dédié aux initiatives autour de la blockchain, a annoncé la clôture d’un premier tour à 17 millions de dollars, contre 12 espérés, avec le soutien du fonds souverain belge.

«Nous sommes ravis d’être le premier fonds souverain en Europe à soutenir un fonds 100% centré sur la blockchain. Cette technologie aura un impact sur chaque type d’entreprise et, avec Tioga Capital, nous avons trouvé une équipe qui opère au plus haut niveau professionnel, entourée d’un réseau d’experts internationaux.» 

Le vice-président de la Société régionale d’investissement de Wallonie (SRIW) et président du comité d’investissement de son fonds Wing, Pierre Rion, a salué la clôture du premier tour d’un fonds luxembourgeois entièrement dédié à la blockchain, Tioga Capital, qui a collecté 17 millions de dollars là où il en espérait 50.

Tioga Capital est un fonds de capital-risque européen axé sur la technologie blockchain, officiellement lancé ce vendredi par Nicolas Priem (professionnel du private equity), Michiel Lescrauwaet (investisseur tech et crypto), Olivier Lefebvre (avocat fonds et fiscalité) et Patrick Van de Mosselaer (serial entrepreneur qui a dirigé, entre autres, les antennes belge et néerlandaise de Doctena).

Le fonds est soutenu par plusieurs family offices belges bien connus (par exemple, Van Hool ou Vlerick), par des entrepreneurs technologiques (dont Jurgen Ingels, qui siège également au comité d’investissement) et par le fonds souverain belge.

«Les États-Unis ont eu une longueur d’avance sur ce front, où les premiers investisseurs institutionnels ont commencé à développer une exposition à la technologie blockchain en 2019. Sans surprise, cette tendance a été lancée par la dotation Yale, gérée par le légendaire David Swensen», assure M. Lescrauwaet, tandis que M. Van de Mosselaer ajoute: «Yale a également été l’un des premiers investisseurs sur internet dans les années 90. Cela les a amenés à développer une expertise dès le début, sur laquelle la dotation a capitalisé dans les décennies à venir: c’est la dotation la plus performante aux États-Unis. En Europe, en revanche, le financement de la croissance a toujours été plus lent. Dans ce contexte, nous sommes extrêmement heureux de pouvoir intégrer le premier fonds souverain européen pour soutenir l’écosystème européen de la blockchain et de la crypto.»

Un deuxième tour, plus large, aura lieu cette année.

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