Non, la SEC n’aime pas les douches froides. Cohérent, le régulateur financier américain avait annoncé vendredi décaler de 45 à 60 jours ses approbations de quatre «ETF bitcoin», de Global X (21 novembre), WisdomTree (11 décembre), Kryptoin (24 décembre) et Valkyrie (8 décembre).
Ce lundi, il a donné son accord au bitcoin ETF de ProShares, comme il le laissait sous-entendre depuis des semaines. Pourquoi? Parce que cet ETF est adossé à des «futures» (contrats à terme, ndlr) plutôt qu’à la détention directe du bitcoin.
«Nous avons commencé à voir des dépôts au titre de la loi sur les sociétés d’investissement en ce qui concerne les fonds négociés en bourse (ETF) cherchant à investir dans les contrats à terme sur bitcoin négociés par le CME», a déclaré le président de la SEC, Gary Gensler, en conclusion de la conférence Future of Asset Management North America. «Lorsqu’elle est combinée aux autres lois fédérales sur les valeurs mobilières, la loi 40 fournit des protections importantes aux investisseurs pour les fonds communs de placement et les ETF. J’attends avec impatience l’examen de ces dépôts par le personnel.»
«Nous pensons qu’une multitude d’investisseurs attendaient avec impatience le lancement d’un ETF lié au bitcoin après des années d’efforts pour en lancer un», a déclaré . «BITO ouvrira l’exposition au bitcoin à un large segment d’investisseurs qui ont un compte de courtage et sont à l’aise pour acheter des actions et des ETF, mais ne souhaitent pas passer par les tracas et la courbe d’apprentissage de l’établissement d’un autre compte avec un fournisseur de cryptomonnaie et de la création d’un wallet, ou craignent que ces fournisseurs ne soient pas réglementés et soumis à des risques de sécurité.»
Après le Brésil et le Canada, les États-Unis sont le troisième pays à autoriser un ETF à se rapprocher du bitcoin.
Ce lundi soir, à 18 heures, heure de Luxembourg, le bitcoin était reparti vers son plus haut historique, atteint le 14 avril 2021 à 64.829 dollars.