Les lunettes de réalité virtuelle sur le nez, l’enfant plonge dans un univers narratif et interactif... et oublie qu’il est aux mains des soignants. (Photo: Virtual Rangers)

Les lunettes de réalité virtuelle sur le nez, l’enfant plonge dans un univers narratif et interactif... et oublie qu’il est aux mains des soignants. (Photo: Virtual Rangers)

Les Virtual Rangers ont profité du Consumer Electronics Show de Las Vegas, où ils sont présents pour la première fois, pour terminer et montrer le premier clip du projet qu’ils mènent avec le Centre hospitalier de Luxembourg pour les enfants.

Comment faire oublier aux enfants qu’ils sont à l’hôpital et les amener à être plus détendus pour permettre aux soignants de s’occuper d’eux? Grâce à la réalité virtuelle.

Profitables dès leur première année d’existence, les Virtual Rangers ont profité du CES de Las Vegas pour dévoiler leur premier clip de présentation du projet qu’ils ont développé avec le Centre hospitalier de Luxembourg, Roudy’s World.

«L’idée est que les enfants hospitalisés, par exemple en onco­logie, portent un casque de VR sur le visage pendant leur traitement et que les actions des médecins soient coordonnées avec le déroulement d’une aventure avec un petit personnage que nous avons créé», explique le CEO de la start-up luxembourgeoise, Matthieu Bracchetti.

L’enfant devient aussi l’acteur de l’histoire qu’il a dans ses lunettes de réalité virtuelle et oublie qu’il est à l’hôpital.

La start-up Virtual Rangers réalise 70% de son chiffre d’affaires dans la formation, mais est aussi présente dans la création d’expériences, la réalité augmentée au service de la culture et des musées, et la construction, pour une trentaine de clients, dont des groupes comme ArcelorMittal, Paul Wurth, la Bil ou Luxair.

À Las Vegas, les Rangers luxembourgeois sont aussi associés au projet d’Ilana Devillers, Food4All.